« Achète chez moi de l’or purifié au feu » (Ap 3 : 18)

On peut faire dire mille et une chose aux textes de l’Apocalypse et c’est malheureusement souvent le cas de la lettre à l’Église de Laodicée. Dans cette étude, je vous propose une mise en contexte historique et géographique qui jette un éclairage fort intéressant sur l’usage des mots qu’utilise l’auteur de la lettre. Pas un seul de ces mots n’est le fruit du hasard, tout répond parfaitement au dessein éternel de Dieu.

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3 Comments

  1. Quand vous dites : «il faut que l’éclairage éclaire le texte…non pas que le texte vienne éclairer ce que nous on veut lui faire dire»
    Vous ajoutez au sujet d’un certain usage abusif du sens que certains enseignants font de ce passage (ré : froid-tiède-bouillant), qu’ils oppriment les auditeurs avec cette idée. Ils réclament que les croyants se doivent d’être ʺbouillantsʺ. En mettant l’emphase sur l’action, on discrédite tout ce qui n’est pas actif (agité, excité). Puis, ensuite on oppose les ʺbouillantsʺ aux ʺtièdesʺ (en sortant complètement du texte), en le qualifiant de chrétiens inactifs, peu impliqués dans leur communauté. Alors que ce passage n’a rien à voir avec cette idée de ʺtiédeurʺ. Et vous précisez:
    «…faut être des nord américain, faut être des capitalistes pour penser comme ça (…) nous, on donne de la valeur à l’action (…) il se peut que vous ayez déjà été accusé d’être ʺtièdeʺ. En fait… c’était eux les tièdes» (-eux- étant les enseignants qui pointent la communauté).
    En sommes, vous identifiez l’attitude suffisante que nous sommes tous susceptible d’adopté envers les autres. C’est le drame de nos sociétés opulentes… et instruites de tenir une telle posture. Quand l’estime de soi commence par nous et fini par nous… c’est ce que cela donne. Il est donc capital, à cause de ma nature déchue, de réclamer que mon estime soit tout dirigé vers mon Seigneur. Reconnaitre que toute réussite (approuvée de Dieu), n’est en fait que le résultat de sa décision, son action sur ma route. Le remède est aussi certes de reconnaître qu’au fond, nous ne possédons rien. Tout nous vient du Seigneur et retournera au Seigneur. Rien ʺfait de main d’hommeʺ n’entrera dans le Royaume des cieux, c’est connu.
    Lorsque vous soulevez ce vieux réflexe que certains enseignants usent sans discernement, cela me fait penser que ce n’est là qu’un produit de l’institutionnalisation (au sens de produits tordus résultant d’une hyper organisation de nos structures). L’Esprit-Saint perd de l’écoute au profit des raisonnements d’homme. Tout ce qu’on connait de l’Écriture doit passer par le crible de notre vision des choses et non l’inverse. Et vous le soulevez très bien.

  2. Je voudrais préciser une ligne au sujet de mon texte. Lorsque j’écris: «Tout ce qu’on connait de l’Écriture doit passer par le crible de notre vision des choses et non l’inverse» Le lecteur comprendra ici que je décris un comportement à dénoncer d’un individu ayant un réflexe “institutionnalisé*”, conditionné par ceux qui dirigent cette “institution” (sens péjoratif)

    *«Cela est inhérent aux humains que nous sommes, trop tournés vers l’à venir (l’avenir), ne reliant pas suffisamment avec le passé proche ou l’Histoire et oubliant de réformer des institutions qui alors vivent leur propre vie, naissent, croissent, progressent, puis stagnent(effet de palier), se déconstruisent, se dévoient, se pervertissent jusqu’à menacer l’organisation instituée(…)On peut dire que l’institutionnalisation produit des effets pervers qui conduisent à terme, progressivement, au fil du temps, par usure, inéluctablement, au contraire des buts et objectifs recherchés et qui étaient initiés à l’origine avec les meilleures intentions du monde. Quand les effets pervers freinent ou dépassent les effets positifs de l’institution, on peut dire que le processus de l’institutionnalisation est enclenché et qu’à l’extrême il joue contre les objectifs premiers(…)C’est ainsi que l’institution se transforme progressivement inexorablement en institutionnalisation, première étape vers la perte de sens, le rien, le déni de réalité, le nihilisme» source: wikipidia

  3. Très interessant et ça rejoint trés bien l’enseignement du Dr Fruchtenbaum qui martelait régulièrement le besoin de connaitre l’AT pour comprendre l’Apocalypse qui est en grosse partie une remise en ordre systématique de ce qui était écrit comme information au travers l’ancien testament à part les tous derniers chapitres qui eux sont de nouvelles révellations.

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