« O mort, où est ta victoire ?
L’Écriture ne parle pas du combat contre le péché en vue d’enlever en mon cœur la tension entre l’état de grâce qui vient du pardon complet et le douloureux sentiment de défaite qui persiste en moi. Être chrétien, c’est apprendre à vivre sa vie en tant que pécheur, mais un pécheur pardonné. En cette vie où je vis en ce corps de mort, il n’y a pas d’expérience miraculeuse qui me permette d’échapper totalement aux amertumes du pécheur que je suis en Adam, ni d’élixir de l’Esprit qui me fasse goûter toute la plénitude de l’homme nouveau créé en Jésus-Christ. Ce qu’il y a cependant, c’est la foi, la confiance et la certitude que le jour vient où la victoire et la délivrance finale sera mienne pour l’éternité. Alors, comme l’apôtre, je pourrai dire : « O mort, où est ta victoire ? O mort, où est ton aiguillon ? L’aiguillon de la mort, c’est le péché; et la puissance du péché, c’est la loi. Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ ! » 1 Cor 15 : 55-57Oui, ce corps de mort maintenu dans la soumission à la mort rencontrera un jour sa propre mort et c’est alors que j’entrerai dans la victoire du repos éternel. D’ici là, je combats. Je combats avec la certitude que même si je rencontre des défaites ici-bas, je suis déjà déclaré victorieux.
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