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Vivre sa foi au XXIe siècle, c’est suivre le Christ dans les bons comme dans les mauvais jours. C’est vivre ma foi en Lui malgré le monde et ses égarements, malgré mes forces et mes faiblesses, et ce même si je devais tout perdre car ce qui compte vraiment n’est pas toutes ces choses que j’aurai fait en Son nom mais tout ce que le Christ a fait pour moi. Nous assistons en ce moment à l’effondrement de la civilisation occidentale qui s’est amorcé après la Deuxième Guerre Mondiale. L’Europe de l’Ouest et l’Amérique qui incarnaient jadis la force des valeurs judéo-chrétienne culbutent en ce moment dans un néant idéologique et chaotique comparable à ce qui s’est produit dans l’histoire sous d’autres grandes civilisations. Si l’Église en Occident a prospéré en se créant un modèle ecclésial dans ce modèle politique existentiel, pourra-t-elle survivre à son effondrement? A-t-elle absolument besoin d’une Amérique forte et chrétienne pour faire rayonner le message de l’Évangile et lui faut-il nécessairement ce modèle ecclésial pour en assurer le succès? Ce qui me parait de plus en plus clair c’est que la seule chose qui risque d’être durement affecté c’est le modèle d’église que nous avons construit et non l’Église dans le modèle de Christ qui trouve sa force et son origine en Dieu. Au fond, l’Église n’est pas exactement ce que nous en avons fait mais ce que Jésus-Christ le Seigneur qui est la tête de cette église veut bien en faire là où il lui accorde tout l’espace pour exister suivant sa seule volonté souveraine.
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