« Tu acquerras ainsi de la grâce et une raison saine » (Pro 3 : 3)
Curieusement, la sagesse inspirée par la Parole de Dieu ne rend pas les gens bizarres et désordonnés, au contraire, elle restaure les pensées du cœur au point même où des incroyants le verront dans votre vie. « Aux yeux de Dieu et des hommes » nous dit le Proverbes 3 : « 3 Que la bonté et la fidélité ne t’abandonnent pas; Lie-les à ton cou, écris-les sur la table de ton cœur. 4 Tu acquerras ainsi de la grâce et une raison saine, Aux yeux de Dieu et des hommes.
Faut-il se le rappeler :
Ce n’est pas à dire que nous soyons par nous-mêmes capables de concevoir quelque chose comme venant de nous-mêmes. Notre capacité, au contraire, vient de Dieu. Il nous a aussi rendus capables [hikanoo]*
2Cor 3
*Hikanoo (mots translittéré du grec ancien signifiant «équipé de pouvoir»)
Daniel, ses camarades de combat ou Joseph n’ont rien en eux-mêmes de particulier, sinon qu’ils ont été choisis par Dieu. Ce Dieu les a rendus «capable» (équipé de pouvoir) afin de supporter des circonstances et accomplir des actes qui sont restés dans les annales du peuple hébreux. Non par pour leur propre bénéfice, mais pour le seul honneur de Celui qui s’est manifesté au sein d’un monde impie et rebelle.
Ces hommes avaient-il quelque chose à voir avec le succès qu’on leur reconnaissait ? Avait-il quelque chose à voir avec la tournure des événements ? Possédait-il des caractéristiques résultant de leur effort ou du travail qu’ils avaient abattu ? Ou encore, eu égard à leurs statuts au moment des événements surnaturels qui leur étaient attribués ?
Daniel rappelle avec l’autorité que son Dieu lui accordait, en s’introduisant au roi de Babylone en ces termes:
«Daniel prit la parole et dit: Béni soit le nom de Dieu, d’éternité en éternité ! A lui appartiennent la sagesse et la force. C’est lui qui change les temps et les circonstances» Daniel 2
C’était déjà très audacieux d’adresser tous les honneurs au Dieu hébreu en présence du roi de Babylone. Le « protocole » aurait dû lui valoir la mort sur le champ ! Daniel n’avait pas cette capacité en lui-même. Il était investi par l’Esprit. Il était entièrement dépendant de son soutien.
Si nous saisissons bien ces ambassadeurs ci-haut cités, mais tous les autres dont l’Écriture parle, ils nous invitent à déclarer avec empressement à l’instar de Paul: «S’il faut se glorifier, c’est de ma faiblesse que je me glorifierai !» 2Cor 11
Point de nuance dans l’Écriture et je voudrais m’en saisir encore une fois :
«Si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie, et cherche ma face…» 2 Chroniques 7
Comme vous le citez si souvent, le «bien adamique» est le produit des hommes et représente un piège pernicieux qui précipite ceux qui ne se méfient pas, dans la toile tissé par ce que Paul nomme comme «l’orgueil de la vie» 1Jean2
Personne n’y échappe…c’est une tendance lourde.
L’antidote ? :
1-«Reconnais-le dans toutes tes voies» Prov. 3
2-«Ce n’est ni par la puissance ni par la force, mais c’est par mon esprit.» Zacharie 4:6
3-«Humiliez-vous devant le Seigneur» Jacques 4
Se rappelant que
Jésus déclare : «car sans moi vous ne pouvez rien faire» Jean 15
N’espérons plus en l’humain pour la suite, mais que ses actes soient manifestent au travers d’hommes de bonne volonté, sa création et l’histoire de nos semblables. Nous adresserons alors les louanges à Celui qui les méritent tous, et ce sera juste.
Seigneur, apprend-moi à ne plus croire en moi-même !
«Jusque à quand» me supporterais-je ?
J’aspire à ne m’attendre et à ne voir que tes actes méritoires.
La place de l’homme est de s’humilier, et celle de notre Dieu est d’être élevé, honoré et glorifié.
correction:
Concernant «l’orgueil de la vie»…c’est plutôt Jean qui en fait mention; c’est une évidence compte tenu de la référence du passage…