Le mal est comme la pointe d’un iceberg

Chacun de nous mène ses combats et encore plus lorsqu’on devient chrétien car l’Écriture amplifie l’éclairage sur notre condition pécheresse. Or, le plus gros problème est dans ce qu’on ne voit pas. Il nous faut d’abord comprendre que, tel un iceberg, le pire de notre mal n’est pas dans la partie qui émerge de l’eau mais dans la partie qui reste cachée sous l’eau.

Oui, le pire est en dessous, là où mon cœur ne préfère pas aller. Alors, voilà pourquoi je travaille si fort à faire disparaitre ce qui émerge, cette partie qui est la plus honteusement visible. Je me vois sautant à pieds joints sur ce qui émerge en pensant que mes efforts enfonceront le tout sous l’eau. Je me vois même essayé le pic et la pelle, la hache et la tronçonneuse mais rien n’y fait. Dès que j’arrive à enlever quelques gros morceaux de la partie qui émerge, c’est tout le bloc immergé qui compense en me faisant découvrir de nouvelles parties cachées de mon iceberg.

Ce qu’il faut savoir des icebergs est que ce qui émerge hors de l’eau est soutenu par la masse beaucoup plus imposante qui est sous l’eau. Je ne pourrai jamais faire disparaitre ce qui émerge car cette partie tire sa force de qui est immergé. Il faut donc plutôt que ce qui est immergé fonde car en fondant, je verrai lentement disparaitre ce qui émerge. Et pour que la partie immergée fonde, il faut l’amener vers des mers chaudes plus propices à sa fonte. Il faut oser courageusement visiter les bas-fonds de nos cœurs pour y faire descendre la grâce, le pardon et la bonté de Dieu qui telles des torrents de chaleurs libèrent le pécheur des tonnes glaces qui le tiennent captif de sa condition.(R.G.)

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