La vie n’a de sens que dans l’existence de Dieu qui en est la cause, autrement…

L’une des idées qui a le plus gagné du terrain au XXe siècle en Occident est l’affirmation que la vie n’a pas de sens. Comment se fait-il que ma vie pourtant si réelle ne trouve en ce monde aucune raison cohérente qui justifie la réalité de mon existence? Alors même que je remarque que tout ce qui existe autour de moi appartient à une finalité observable, ma vie elle, ne trouve aucun sens qui s’harmonise à une finalité me donnant envie de la vivre pleinement.

À quoi bon exister si c’est pour découvrir que mon existence n’a pas de sens? Comme si je n’existais que pour constater l’absurdité de ma réalité humaine en ce monde qui chaque jour s’enfonce un peu plus dans l’incohérence la plus absurde. Voilà ce que ressent une majorité des gens de ma génération. Le monde est fou. Le grand écrivain Russe, Léon Tolstoï disait : « La seule connaissance accessible à l’homme est que la vie n’a pas de sens. » Donc, la vie n’est que désespoir.

Depuis plus d’un siècle, les plus grands artistes nous traduisent en peintures, en œuvres littéraires et en chansons ce vide dont ils sont les transmetteurs involontaires par la sensibilité des charges émotionnelles de ce climat socio-temporelle qui les habitent. Ces artistes qui par l’œuvre de leur main nous lancent en plein visage ce trouble habité de néant pour lequel aucun n’a encore su composer les paroles de la solution. Ne sont-ils pas les prophètes de l’émotion ressentie sur lequel ils disent ces mots qui hurlent dans ce vide froid et sans fond. Mais voilà, nos grands artistes ne savent pas chanter, peindre et danser la solution, ils n’ont en eux que l’expression artistique pour décrire ce mal de l’âme.

Puisque l’homme des XXe et XXIe siècle à choisi de rompre avec l’idée d’un Dieu créateur à l’origine de tout, il a de ce fait rompu le lien d’où venait la raison de son existence. L’idée est somme toute assez simple à comprendre : la quête de sens est intimement liée au besoin identitaire de l’homme. Pour exister vraiment il faut à la fois savoir d’où on vient où l’on va. Ce qui nourrit en moi le confort de ce que je suis et la raison de mon expérience humaine vient de que je sais qui m’a voulu ici sur cette Terre, pourquoi je m’y trouve et où je vais le jour où je la quitterai.

Ce n’est pas une surprise si depuis quelques décennies, autant d’humains ne savent plus dire à quelle identité biologique ils appartiennent. Suis-je vraiment un homme, suis-je vraiment une femme? À moins que je ne sois ni un ni l’autre. La confusion dans les genres sexuelles qui sévit actuellement va bien au-delà de la souffrance effective que disent ressentir les homosexuels, elle tire son origine d’une confusion encore plus profonde. Ce trouble est civilisationnel, il est l’un des symptômes d’un monde qui, semblable à une planète qui échappe à la force gravitationnelle de son système planétaire, rebondit çà et là dans l’espace sidéral sans direction précise. Un monde en perdition ne peut produire que des idées issues de cette même perdition.

Mais toi, tu n’es pas un accident du hasard dans le vaste firmament des équations socio-existentielles d’où émanent une masse de cellules improbables rassemblées sans raison, tu es une créature de Dieu. C’est dans le retour à ce Dieu créateur que se trouve non seulement la meilleure des réponses à ton existence, mais qui plus est, la restauration de la plénitude d’une joie et d’une paix qu’aucun homme ne saurait te donner.

Croire en Dieu va bien au-delà des simples bondieuseries ennuyeuses, croire en Dieu est la découverte de la raison pourquoi tu es là. La pleine connaissance du sens de la vie ne peut venir que de Celui qui est la vie. Abandonner Dieu condamne l’homme à une vie d’errance à chercher sans relâche le sens de sa vie partout ailleurs où il ne le trouvera pas. Pourtant, Dieu est si près de toi, il est seulement à quelques mots de toi. Il faudra bien te résoudre à lui parler car son oreille est toute ouïe.

« Nous vous annonçons le message de celui qui est la vie. Nous vous annonçons ce qui était dès le commencement : nous l’avons entendu, nous l’avons vu de nos propres yeux, nous l’avons contemplé et nos mains l’ont touché. Celui qui est la vie s’est manifesté : nous l’avons vu, nous en parlons en témoins et nous vous annonçons la vie éternelle qui était auprès du Père et qui s’est manifestée pour nous. Oui, ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous. Or, la communion dont nous jouissons est avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ. Si nous vous écrivons ces choses, c’est pour que notre joie soit complète. » 1 Jean 1 : 1-4

(R.G.)

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