Quelle logique étrange que celle des pro-choix

La logique des gens qui défendent le droit à l’avortement ne cessera jamais de m’étonner.  Dans cette vidéo (lien plus bas[1]) un homme nous raconte que seules les femmes ont le droit de décider pour elles-mêmes de se faire avorter ou non.  Évidemment, cet homme utilise la rhétorique habituelle des pro-choix.  Sauf qu’il y a un petit quelque chose de plus ici qui me donne la nausée.  Examinons le contenu de son discours.

Aucune restriction

Ainsi, nous dit-il, ce n’est pas au Gouvernement ni à aucune institution religieuse d’imposer des restrictions aux femmes en matière d’avortement.  Mais voilà, la journaliste lui demande si on devrait tout de même limiter le droit à l’avortement au moins pour le dernier mois de grossesse?  Non répond-il, ça doit demeurer le choix des femmes même à un mois de l’accouchement.  Puis, elle lui demande si une femme pourrait avorter son enfant une seule journée avant sa naissance?  Oui dit-il encore, car il faut que ça demeure son choix.  Mais alors, lui demande finalement la journaliste, une femme pourrait-elle tuer son bébé même après sa naissance à la limite?  Pourquoi pas lui dit-il, puisque c’est encore une fois de plus une décision qui lui revient à elle seule.  Wow, wow, et encore wow!!!

Le droit de tuer donc…

Ce qui me frappe le plus dans cette entrevue c’est qu’il semble légitime selon les membres du groupe pro-choix de donner aux femmes le droit de tuer un être humain.  Quelle différence y-a-t-il entre un fœtus à quelques jours de sa naissance et  ce même être humain quelques jours après sa naissance.  Aucune différence, on le sait bien.  Et même après sa naissance un enfant pourrait éventuellement être tué si sa maman le voulait.  Je sais bien que la très grande majorité des mamans qui lieront cet article ne feraient jamais une chose aussi ignoble.  Je sais également qu’aucune législation ne permet une telle pratique en ce moment au Canada.  Mais le seul fait qu’on puisse en parler publiquement est en soi le signe que le jour n’est pas très loin où les législateurs se pencheront sur cette possibilité.

Et le droit des bébés, quand est-il?

Cette question est déjà classée depuis longtemps.  Les bébés bien qu’ils soient des êtres humains à part entière n’ont aucun droit.   Et surtout, ils n’ont pas le droit de décider pour eux-mêmes de vivre, car ont leur a enlevé ce droit au profit du droit de celles qui les portes dans leur ventre. Les féministes clament haut et fort que leur corps leur appartient et qu’elles ont le droit d’en disposer comme ça leur semble bon. D’accord, mais le bébé, ne pourrait-il pas lui aussi réclamer ce même droit pour lui-même? Mais où ai-je la tête, c’est vrai, un bébé, dans le ventre de sa maman, ne parle pas et ne peut donc pas réclamer ses droits. Dans un monde comme le nôtre, on ne peut réclamer ses droits qu’à l’unique condition de pouvoir verbaliser clairement ses requêtes. Sauf, si vous êtes un oiseau migrateur.

Pourtant, les oiseaux…

Saviez-vous que les oiseaux migrateurs du Canada, qui ne parlent ni l’anglais et ni le français, ont tout de même réussi à se faire entendre par nos législateurs? Eh bien oui, les amis, il est interdit de les tuer, ou de s’en prendre à leurs œufs. Y-a-t-il une grosse différence entre la gestation d’un fœtus humain dans l’utérus de sa maman et la couvaison d’un oisillon dans l’œuf que réchauffe sa maman oiseau? Oui les amis, un bébé humain peut être tué dans l’œuf, mais pas le petit de l’oiseau migrateur.  Lisons ce texte qui trace les grandes lignes de la protection juridique du Ministère de l’Environnement du Canada :

« Il est illégal de harceler ou de tuer des oiseaux migrateurs ainsi que de détruire ou de déranger leurs nids ou leurs œufs. Il est également illégal de rejeter une substance nocive pour les oiseaux migrateurs, ou de permettre qu’une telle substance soit rejetée dans les eaux ou les zones qu’ils fréquentent. »[2]

Il est donc interdit de rejeter une substance qui pourrait être nocive à la survie des oiseaux migrateurs ou de leurs œufs, mais pour les fœtus humains, pas de problème, on peut leur faire subir tout ce qui nous chante. La zone que fréquente un bébé humain lors de sa gestation est moins bien protégée que celle des bébés oiseaux, incroyable non?  Et si jamais vous décidez de vous battre pour la protection des bébés humains en gestation, on vous accusera d’être une méchante personne animée de valeurs conservatrices.  Oui, car ici, les bons, c’est ceux qui protègent ceux qui veulent les éliminer.

Voilà le discours des pro-choix et des médias progressistes qui supportent sans aucune objectivité médiatique cette pratique inhumaine.

Comment ne pas vous dire que j’ai mal à mon humanité lorsque j’entends des discours pareils.  Que Dieu nous vienne en aide.

Real Gaudreault

[1] https://www.youtube.com/watch?v=Mo5T29qioz0

[2] https://www.ec.gc.ca/paom-itmb/default.asp?lang=Fr&n=E3167D46-1#_005

 

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2 Comments

  1. Je ne suis pas la personne à défendre mes convictions sur la place publique MAIS lorsque des points aussi percurants que cet article sont dévoilés, et avec autant d’aplomb, de tact et de respect malgré tout, je ne peus faire autrement qu’avoir, moi aussi, mal à mon humanité.

  2. J’en reviens pas ! Un animal plus protégé qu’un humain ! C’est la race humaine qui s’en va en instinction un jour, pas tant les oiseaux migrateurs.

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