L’Évangile de Jean (Séance 17)

Le Baptême du Saint-Esprit ne peut se réduire à n’être qu’une nouvelle puissance ajoutée à la vie du chrétien qui se dit rempli de l’Esprit. L’ère messianique inaugurée par la mort, la résurrection et la glorification du Christ puis, par l’Esprit de Dieu qui vient habiter tous ceux qui croient est le dernier virage de l’ère prophétique où l’ensemble des promesses de l’Ancien Testament trouvent leur finalité.

En Jésus-Christ, celui qui est né de nouveau obtient les bénéfices d’une œuvre tout accomplie par un salut offert par pure grâce à laquelle rien ne peut être ajouté ni enlevé. Malgré les énervements d’un monde de plus en plus instable et anxiogène, l’enfant de Dieu connait sa destinée et apprend à vivre dans le repos de la foi. C’est ici le fruit le plus important du Baptême du Saint-Esprit.

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