L’Écriture mentionne ce moment de l’histoire où l’homme habitait l’Éden dans une félicité exceptionnellement parfaite. À la manière du rayonnement fossile dans l’univers, l’homme garde en sa conscience le souvenir obscure de la gloire de Dieu dont il est privé depuis la Chute. Ne reste plus en son âme que le désir inaltérable de la retrouver un jour. Oui mais, comment, où et quand?
L’homme peut bien s’étourdir pour ne pas trop y penser qu’il gardera toujours en son cœur l’écho lointain de ce paradis perdu. Il sait que quelque chose de grandiose existe au-delà de sa réalité coutumière et cette chose lui manque. D’ailleurs, il passe sa vie à poursuivre ses rêves, à s’imaginer des triomphes glorieux, à espérer le plus grand bonheur par toutes les astuces que cette vie lui offre. Et pourtant, tout ici-bas n’est que partiel, tous ses petits moments de bonheur sont éphémères, souvent même décevants.
Ce qui manque à l’homme, c’est la gloire de Dieu qui jadis était sienne. Mais par Jésus-Christ, le voile est déchiré, la gloire de Dieu lui est a nouveau accessible. Voilà ce qu’affirme l’apôtre Paul en Romain 8 : 18 « la gloire à venir qui sera révélée pour nous. » Cette gloire nous sera un jour donné en héritage dans toute sa splendeur. Même la création nous dit l’apôtre aura « part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu. »
Qu’est-ce donc que la gloire? Que pouvons-nous en dire pour le moment? C’est ce que nous verrons ce dimanche à l’Église En Chemin.
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