L’énoncé de l’apôtre Paul en Romain 7 : 18 apparait d’abord comme une mauvaise nouvelle. Si effectivement, je ne possède pas le pouvoir de faire le bien malgré que j’en ai tout de même la volonté, c’est donc qu’il y a quelque chose qui cloche en moi. Je suis de ce fait coincé en moi-même par une force qui domine ma volonté et qui me pousse au mal malgré mon appréciation de ce qui est bien.
De ce fait, je suis esclave de cette force qui anéantie ma liberté de faire le bien que je veux. Et même lorsque j’arrive à faire le bien, j’utilise ce bien pour me construire une justice propre par laquelle je juge mon prochain. Par-là, je découvre en ma nature qu’il y a quelque chose en moi qui contamine tout, même le bien. C’est certainement une mauvaise nouvelle si rien n’est fait pour me rendre libre de cette affreuse condition d’esclavage. Or, la bonne nouvelle qu’est l’Évangile m’annonce qu’en Jésus-Christ, je suis à la fois délivré de cette condition ainsi que de l’héritage qui en découle
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