Nous vivons dans une période de l’histoire où l’homme, ayant délaissé l’idée d’un Dieu créateur qui dirige ses pas par l’instruction de Sa Parole, se retrouve abandonné aux sentiments de son cœur. C’est ainsi que l’homme qui abandonne la crainte de l’Éternel au nom de la raison en vient lui-même à perdre la raison car la raison de l’homme sans Dieu ne reconnait plus le sens des choses raisonnables qui le concerne en son cœur.
C’est ainsi que l’homme dirige sa vie en phase avec le dicton de Blaise Pascal : « le cœur a ses raisons que la raison ne connait point ». Le cœur de l’homme est une mauvaise boussole qui le conduit sur la mer agitée des émotions les plus instables. Le cœur égaré de l’homme l’entraine à suivre la voie de ses sentiments qui l’instruisent à l’idée que la vérité n’a d’autres dogmes à suivre que les élans impétueux de ses ressentis. Je suis ce que je ressens, voilà ma voie, voici ma vérité.
Le christianisme invite l’homme à faire marche arrière, à renoncer à ses propres voies et « retourner à l’Éternel qui aura pitié de lui », ce Dieu qui pardonne son iniquité et qui dirige ses pas vers des voies droites. « 12 Fortifiez donc vos mains languissantes Et vos genoux affaiblis; 13 et suivez avec vos pieds des voies droites, afin que ce qui est boiteux ne dévie pas, mais plutôt se raffermisse. » Héb 12 : 12-13
Si le cœur de l’homme l’égare l’œuvre de Dieu en son cœur le restaure à la vraie vie. Le problème de l’homme n’est pas qu’il ait un cœur mais plutôt quelle est la source qui dirige son cœur. Voilà pourquoi l’apôtre Paul invite les chrétiens de Rome à faire toute chose « en analogie à la foi. » Servir Dieu dans l’église, oui, mais en évitant d’écouter son cœur qui embourbe le droit chemin de la volonté de Dieu.
Aime le Seigneur et honore Sa Parole plus que ta propre parole, et ton cœur se réjouira en manifestant la joie d’appartenir à Dieu.
Merci pasteur,… c’est toujours très intéressant et bien expliqué !