Je suis toujours surpris de lire des remarques malveillantes écrites de la main des chrétiens accusant les incroyants d’être de mauvaise foi parce qu’ils ne croient pas en Dieu. Comme si l’athéisme était un phénomène curieux et anormal. Or, l’homme non régénéré ne possède logiquement que deux options pour expliquer sa propre existence :
- Ou bien il se crée un dieu selon l’image qui convient à ses désirs et aspirations pour donner un sens à sa réalité existentielle par lequel il accepte que tout ce qui existe aurait émergé d’un néant aux contours inexplicables et douteux.
- Ou bien il choisit de rejeter tous les dieux au profit de croyances qui expliquent sa réalité existentielle par le truchement d’un long processus évolutif qui aurait émergé d’un néant aux contours inexplicables et douteux.
D’une manière ou d’une autre, celui qui ne croit pas en Jésus-Christ croira autre chose car sa quête de sens le poussera inexorablement à questionner le sens de son existence. Et s’il ne trouve rien de concluant, il se divertira pour ne pas avoir à y penser comme disait Blaise Pascal.
La morale de cette affaire est qu’accuser l’incroyant d’être un incroyant est tout autant inconsistant et inutile que d’accuser un aveugle d’être aveugle comme si cette condition dépendait de lui. Il est de loin tellement plus utile de prier pour que l’aveugle retrouve la vue, alors il verra…
Le salut n’est pas une œuvre dont le bon sens échappe à l’incroyant, c’est une œuvre qui fait du sens que pour celui à qui Dieu donne des yeux pour voir, c’est une œuvre miraculeuse qui procède de l’action du Père qui attire à Jésus ceux à qui il donne des yeux pour voir. « Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire; et je le ressusciterai au dernier jour. » (Jn 6 : 44)
(R.G.)
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