2 Comments

  1. Étonnant!
    Bulle pontificale de 1738 toujours appliquée au Québec en 2014; histoire de cas.
    Ton enseignement sur l’influence de la maçonnerie du 18e s. et l’animosité des pouvoirs cléricaux qui ont continués à s’exercer à travers la bulle «in eminenti apostolatus specula» envers les penseurs athés ce ʺclub secretʺ, est plus qu’actuel.
    Faut-il le rappeler, en 2014 (Eh oui ! 2014, nous sommes au 21e s. ! ), un certain André Aubert, ex-marguiller catholique d’une paroisse de Trois-Rivières au Québec, en a été frappé.
    Source : https://www.lenouvelliste.ca/actualites/un-trifluvien-excommunie-de-leglise-catholique-6ad2c7cb6589383266643b6cd775a760
    C’est dire comment un pouvoir institutionnel de quelques natures que ce soient (religieuse, politique ou civil), peut encore avoir recours à des décrets empoussiérés par les siècles. Lorsque M Gaudreault réfère au retour de l’oppression des communautés religieuses, ce n’est pas le fruit d’une imagination fertile mais bien d’un possible retour de la barbarie. Ce terme vous semble archaïque, dépassée ? Rappelons quelques faits :
    -l’abolition du recours à la peine de mort date de 1976;
    pour mémoire,
    La dernière (double pendaison ʺhaut et coursʺ devant public, imaginé!) au Canada: 1962
    Si cela ne vous convainc pas, connaissiez-vous le cas du dernier guillotiné ?; date, 1977 ! Un tunisien.
    La dernière condamnation pour “sorcellerie” (art. 365 cc) a été appliquée en…2018 ! Un lointain souvenir de l’origine de l’expression «chasse aux sorcières».

    Ce que je veux soulever par ces exemples, c’est le fait que notre époque pourrait très bien être frappée par de nouvelles dérives du passé. Je ne crois que la «Loi du cadenas» (s’attaquant aux anticatholiques sous Duplessis) reviendra en force de sitôt, mais d’autres voies plus opprimantes les unes que les autres prendront du gallon. Mentionnons, les exemptions fiscales pour les communautés religieuses qui sont remises en cause¹ . En 2018, il y a eu une levée de bouclier des communautés chrétiennes qui se sont vues refuser des subventions fédérales pour emplois d’été (soutien qui existait depuis nombre d’années), en raison du critère associé aux conditions pour l’admissibilité : «une reconnaissance du droit en matière de procréation»² (incluant l’avortement thérapeutique)². Plus simplement : les demandeurs (ré : églises) devaient souscrire au droit à l’avortement.
    Ça ne s’était jamais vu, on exigeait une adhésion idéologique aux communautés requérantes … à une condition contraire à leur conviction !
    Que nous réserve l’avenir ?
    M Gaudreault, vous faites bien de nous en alerter.

    Soyons avisés frères et soeurs ! «Veillez et priez» Jésus

    ¹https://www.ledevoir.com/societe/556295/groupes-religieux-plus-de-182-millions-de-taxes-non-percues
    ² libellé du formulaire fédéral : « Les demandeurs d’EEC devront attester que l’emploi et le mandat principal de l’organisme sont conformes aux droits de la personne au Canada, y compris les valeurs sous-jacentes à la Charte canadienne des droits et libertés ainsi que d’autres droits. Ceux-ci incluent les droits en matière de procréation et le droit de ne pas faire l’objet de discrimination fondée sur le sexe, la religion, la race, l’origine nationale ou ethnique, la couleur, les déficiences mentales ou physiques, l’orientation sexuelle ou l’identité ou l’expression de genre. »

    • Effectivement, ceux qui jadis dénonçaient les dérives autoritaires des pouvoirs religieux on maintenant le pouvoir entre leur mais et seront eux-mêmes les prochain bourreaux.

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