Le 17 juillet dernier, le Sénateur James Lankford (Oklahoma) a livré un discours chargé d’émotion à la Chambre haute du Congrès des États-Unis au sujet du scandale sur le prélèvement d’organes de bébé avortés qui sont revendus à la pièce[1]. Très simplement, James Lankford expose la problématique suivante : alors que le fœtus est encore vivant dans l’utérus de sa maman, on ne lui accorde aucune valeur humaine et juridique, mais après l’avoir tué, il prend soudainement de la valeur, financière de surcroit. C’est complètement incohérent, non?
Mais du côté de l’organisation Planned Parenthood, on justifie cette pratique au nom de la recherche scientifique qui grâce à ce procédé, pourrait sauver des vies[2]. Donc, une fois de plus, au nom de la science, laquelle est le Dieu de l’ère moderne, tout est permis. Mais derrière cette apparente logique qui justifie l’usage de tissus de fœtus avortés, se cache une absurdité fulgurante. La voici : en voulant sauver des vies humaines, on en sacrifie d’autres. Pire encore, pour maintenir le niveau de vie et le bien-être d’une bourgeoisie occidentale délirante, on mutile des humains (fœtus) à qui ont ne donne pas le droit de se prononcer sur le sacrifice dont ils sont l’objet. Pièces de rechange, vaccins plus efficaces, petite crème antirides pour le visage, bref, tout ça pour notre bien-être. Ah la science et sa logique.
Où son les lobbys anti-cruauté?
Comment se fait-il que des lobbys qui militent pour la protection des animaux ont réussit à faire valoir que les expériences sur les animaux en laboratoire étaient de la cruauté indigne de l’homme, mais lorsqu’il s’agit d’expériences en laboratoire avec des tissus de bébé humains, on ne tient pas le même discours? Non, parce que ceux qui militent pour la sauvegarde des animaux sont curieusement souvent les mêmes qui approuvent l’avortement. Encore une fois, la logique de l’homme sans Dieu a de quoi surprendre. Voyez-vous dans quelle absurdité notre monde s’enfonce?
Un monde en évolution
Que l’on veuille se donner des moyens pour améliorer les conditions de vie des humains est certes une excellente idée. Que la science puisse aider à atteindre cet objectif est tout à fait noble. Le problème dans son ensemble est davantage dans l’évolution des marchés financiers qui, dopée par la cupidité de l’homme, force le système à continuellement se dépasser lui-même au nom du progrès. Aujourd’hui nous nous scandalisons d’apprendre que des organes de fœtus avortés sont vendus à des fins de recherche scientifique. Croyez-moi, très bientôt cette étape sera franchie et rendue acceptable parce que la foule des hommes est docile, aveugle et sourde aux cris des 50 millions d’ENFANTS qui meurent chaque année des suites d’un avortement. Trop occupée qu’elle est à consommer le pain et les jeux que César lui fournit en abondance.
Réal Gaudreault
[1] https://www.youtube.com/watch?v=7bYeLo0fASU
[2] http://www.vox.com/2015/7/14/8964513/planned-parenthood-aborted-fetuses
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