Christianisme et postmodernité (capsule 31)

Comment présenter l’Évangile dans un monde postmoderne?

La cruauté de l’homme telle que démontrée par les grandes guerres du XXe siècle, amène son lot de nouvelles questions auxquelles les chrétiens ont de la difficulté à répondre. “Si Dieu est bon et à la fois tout-puissant, pourquoi permet-il au mal et la souffrance d’exister? S’Il a la capacité d’intervenir et ne le fait pas, c’est qu’il n’est pas bon. Et s’il n’est pas en mesure d’empêcher le mal, alors il n’est pas tout puissant.” Comment expliquer Dieu à des hommes dont la raison n’arrive plus à satisfaire aux grands questionnements existentiels du 3e millénaire?

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1 Comment

  1. “la souffrance fait sauter les verrous du cœur et permet à la Parole un accès beaucoup plus aisé” -R.Baxter. Nous pouvons être tellement occupés à travailler, à jouir de la vie, à réussir notre carrière et même servir le Seigneur, que nous ne prenons plus assez de temps pour méditer sa Parole, prier ou considérer nos priorités.
    À l’évidence, la souffrance n’a pas toujours l’effet énoncé par Baxter et elle rend parfois amer. Si c’est le cas pour nous, il importe alors de réagir sans tarder. Une première mesures à prendre pour inverser cette tendance consiste à nous placer devant le Seigneur, avec nos blessures et nos interrogations, à lire sas Parole, à chercher sa face et à lui demander de nous apporter le réconfort que lui seul peut procurer. Dans un monde déchu, la souffrance peut être en effet mégaphone que Dieu utilise pour appeler un individu ou une nation entière à se détourner d’une vie égoïste, d’une vie qui le renie, quoi que nous affirmions dans nos crédos» Jusque à quand, D.A.Carson p.145

    «Quant à la tâche bien plus noble qui consiste à enseigner le courage et la patience, je n’ai jamais été assez fou pour supposer que j’en avais les compétences; je n’ai rien non plus à offrir à mes lecteurs sinon ma conviction que, quand la souffrance doit être endurée, un peu de courage aide davantage que beaucoup de connaissance, un peu de sympathie humaine davantage que beaucoup de courage, et la plus intime touche de l’amour de Dieu bien plus que tout le reste. » Réflexion de C.S. Lewis sur la souffrance

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