Souffres-tu aujourd’hui? S’agit-il d’un désordre physique, morale, mental ou même d’un cruel mal de l’âme abyssale? À moins qu’il s’agisse d’un revers de fortune ou le chagrin d’une peine d’amour voire, la rupture d’une amitié précieuse? Mais puisque tu es un chrétien, pourquoi Dieu autorise-t-il une fois de plus que ton cœur s’abime dans les bas-fonds de ces misères si douloureuses?
Combien de fois as-tu crié à Dieu de tout ton cœur tel le psalmiste en disant : « Jusques à quand, Éternel ! m’oublieras-tu sans cesse ? Jusques à quand me cacheras-tu ta face ? Jusques à quand aurai-je des soucis dans mon âme, Et chaque jour des chagrins dans mon cœur ? Jusques à quand mon ennemi s’élèvera-t-il contre moi? Regarde, réponds-moi, Éternel, mon Dieu ! » (Ps 13)
Ce cri du cœur « Jusqu’à quand Éternel » est celui de tous les chrétiens à travers les 20 derniers siècles. L’apôtre Paul nous rappelle que si cette création souffre les douleurs de l’enfantement, « nous aussi nous souffrons » ajoute-t-il en Romain 8 : 23. Oui, nous souffrons également en ce corps de mort qui un peu tous les jours s’épuise à combattre les misères de cette vie.
Bientôt la délivrance finale triomphera des misères continuelles de cette vie mais d’ici-là, encourageons-nous les uns les autres car nous sommes ardemment aimés de Celui qui est « le chemin, la vérité et la vie. » Souvenons-nous seulement que le chemin où Jésus est lui-même passé en fut un de douleur. Si ce chemin fut douloureux, il culmina dans la gloire du Père par la victoire éclatante de son règne
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