Lettre de Paul aux Romains (Séance 50)

Nous sommes témoins de la nature qui souffre des effets de la folie de l’homme qui, semblable à ce qu’il inflige à ses semblables, ne cesse de la maltraiter. Qu’il s’agisse de l’exploitation outrancières des ressources naturelles à des fins capitalistes, de la pollution de l’air et des océans ou du nombre d’espèces animales et végétales en voie d’extinction, oui, la nature souffre les conséquences du péché de l’homme.

En Romain 8, l’apôtre Paul affirme que la création soupire en attendant le moment où elle « sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu. Or, nous savons que, jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement. » (Rom 8 : 20-22)

Puisque la création aura « part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu », on ne peut conclure qu’il y aura une place pour cette nature restaurée dans la nouvelle création en Jésus-Christ. Voilà qui nous aide à comprendre un peu mieux ce que sera ce lieu où nous habiterons après notre mort.

À l’évidence le Royaume de Dieu ne sera pas un vaste espace où chacun flotte dans le vide sidéral au milieu d’une nébuleuse cosmique aux contours floues. Mais non, nous habiterons un lieu concret rempli de vie, un lieu qui ne connait rien des larmes, de la mort et du péché. Probablement comme un jardin en Eden

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