Lorsque l’apôtre Paul aborde la question de l’amour fraternel en Romains 13, il n’insiste pas sur l’amour en tant qu’émotion exprimée par des mots, mais par la décision de ne rien faire au prochain qui puisse le blesser.
Pour que l’amour soit vrai et concret, il doit cesser d’être un discours persuasif, un poème bien ficelé ou une chanson remplie d’émotion, voire une prédication enflammée sur l’amour. L’amour véritable du prochain est une attitude qui dépasse les mots, un amour qui n’a pas besoin d’être publicisé, un amour qui ne se préoccupe pas de la bonté qu’il déploie.
Autrement dit, on n’aime vraiment les gens que lorsqu’on n’est pas concerné par notre besoin de faire savoir au plus grand nombre à quel point on aime les gens. On n’aime vraiment les gens que lorsqu’on ne se rend plus compte du bien que l’on fait pour eux.
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