Les facteurs d’influences (Vidéos)

Ce n’est pas nécessairement notre théologie qui détermine notre praxéologie chrétienne (pratique et mise en œuvre), mais les valeurs tenaces qui ont fondé notre éducation de manière plus générale.  Par exemple, nous savons tous, théologiquement parlant, qu’un chrétien est une personne qui aime les gens à l’exemple de Jésus qui est l’incarnation de l’amour de Dieu et qui a aimé même ses ennemis.  Nous le savons, mais cette connaissance théologique n’empêche en rien la haine de dominer nos émotions dans de nombreuses circonstances.  Ce qui freine le plus la mise en pratique de la Parole de Dieu dans nos vies de tous les jours est le poids d’une autre connaissance, celle qui nous vient de l’homme naturel.

L’apôtre Pierre semblait bien saisir l’importance de l’héritage naturelle qui porte ombrage à la mise en pratique de cette nouvelle vie en Jésus-Christ.

« 17  Et si vous invoquez comme Père celui qui juge selon l’œuvre de chacun, sans acception de personnes, conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre pèlerinage, 18  sachant que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, 19  mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache, 20  prédestiné avant la fondation du monde, et manifesté à la fin des temps, à cause de vous, 21  qui par lui croyez en Dieu, lequel l’a ressuscité des morts et lui a donné la gloire, en sorte que votre foi et votre espérance reposent sur Dieu. 22  Ayant purifié vos âmes en obéissant à la vérité pour avoir un amour fraternel sincère, aimez-vous ardemment les uns les autres, de tout votre cœur. »[1]

L’amour sincère de Dieu ne saurait venir de vous et moi puisqu’il est le fruit de la vérité révélée dans nos cœurs nous dit l’apôtre Pierre.  L’amour de Dieu n’est pas un projet humanitaire ni même une bonne intention missionnaire, mais le fruit d’une transformation produite par l’obéissance à la vérité.  Notre amour pour les perdus ne vient donc pas de nous, mais de Dieu, sinon, il est vain.

Tôt ou tard il nous faudra tous reconnaitre que notre compréhension de l’Écriture est d’abord fondée sur des influences issues de la culture dans laquelle nous avons grandi.  Entre nous et les textes de l’Écriture, il y a une foule d’idées et de valeurs qui n’ont rien de biblique, mais qui malheureusement, pèsent souvent très lourd dans la balance de notre compréhension.  Le grand défi qui nous attend comme chrétien est d’arriver à faire abstraction des sources d’influences qui construisent notre réflexion au profit d’une étude plus juste de l’Écriture.  Mais voilà, c’est un grand défi.  C’est aussi une question de foi dans le sens d’une attitude de confiance mieux affirmée pour Dieu.

Je vous propose 4 prédications qui s’intéressent à cette problématique.  Cette série a été produite en juin 2014.

  1. http://toutchretien.com/j-ai-fait-plier-ma-volonte-job-23-11-12.la-bible-parle-predication-real-gaudreault.htm
  2. http://toutchretien.com/les-facteurs-d-influence.la-bible-parle-predication-real-gaudreault.htm
  3. http://toutchretien.com/les-facteurs-d-influences.la-bible-parle-predication-real-gaudreault.htm
  4. http://toutchretien.com/les-facteurs-d-influences-partie-4.la-bible-parle-predication-real-gaudreault.htm

Réal Gaudreault

[1] 1 Pierre 1: 17-22

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