Et si l’existence de Dieu expliquait mon existence?

Au fond, c’est la question la plus importante qui soit car de la réponse dépend tout le reste. Alors où bien Dieu existe, ou bien il n’existe pas. Et s’il existe, mon existence n’a de sens que dans le lien qui m’uni à Lui. Mais si Dieu n’existe pas, il faudra bien que je trouve d’où je viens afin de comprendre pourquoi je suis là.

Et si rien n’existait…

Ah, ce serait tellement plus simple si je n’avais pas à me creuser la tête avec cette éreintante question. Si rien n’existait, tout serait plus simple parce que je ne serais pas là en train de me demander pourquoi je suis là. Pourquoi faut-il absolument que j’existe si la principale raison de mon existence est de me demander pourquoi j’existe?

Imaginez seulement un court instant ce qui se passerait si rien n’existait, pas même le moindre espace. Non pas un espace avec rien dedans mais juste rien, pas même un espace vide. Eh bien, il ne se passerait rien. Or, la vérité c’est qu’il se passe quelque chose. Il est impossible que rien n’existe parce que, puisse que j’existe, je suis obligé de vivre avec la réalité que mon existence est bien réelle.

Puisque j’existe…

Or, puisque j’existe effectivement, ça pose un problème existentiel majeur : comment se fait-il que j’existes, qui suis-je et qui a décidé que je serais là? Pourquoi plutôt ne pas exister, ce serait plus simple parce que si je n’existais pas, je ne souffrirais pas à me poser toutes ces questions qui me coincent dans l’obligation d’assumer mon existence.

Et parce que j’existe absolument, je ne peux m’empêcher de penser à ma mort et à ce qui pourrait lui survivre. Si je ne peux expliquer pourquoi j’existe, d’où je viens et pourquoi je suis là, je ne peux pas non plus affirmer qu’il n’existe rien en dehors de ma réalité vivante.

Il serait complétement irrationnel de prétendre avec certitude qu’il n’y a rien après ma mort si je ne suis pas capable d’expliquer d’où vient cette vie que je possède en ce moment, une vie pourtant bien réelle. Ignorer d’où je viens, c’est aussi ignorer ou je vais!

Deux choix possibles :

  1. Puisqu’il existe effectivement quelque chose et que j’existe dans ce quelque chose qui est là, je peux choisir de croire que ce quelque chose n’a pas d’origine raisonnable et ni de Dieu créateur.

Cette approche de l’existence est fort peu raisonnable parce qu’elle ne fait qu’esquiver la vraie question. Ne pas croire en un Dieu créateur est seulement une façon d’éviter la frayeur de mon incertitude face à ma mort qui est la chose la plus redoutablement certaine.  

Certes, il y a bien une idée qui permet de résoudre temporairement la frayeur de l’au-delà, la théorie de l’évolution de Darwin. Mais voilà pour y croire, il faut autant, sinon, plus de foi qu’il n’en faut pour croire en un Dieu créateur.

Si j’adhère à cette théorie, il me faudra adhérer à l’idée que le hasard et la nécessité auraient agencé la matière en vue de créé aléatoirement un système organisé sur des précisions (fine tuning) structurées à un niveau d’exactitudes si parfait que ça défie la raison. Y croire, c’est croire à un truc encore plus invraisemblable que l’idée d’un Dieu créateur.

D’ailleurs, plus les scientifiques s’acharnent à vouloir démontrer l’inexistence de Dieu en validant cette théorie, plus ils trouvent des preuves de son impossibilité. Comme disait Louis Pasteur en son temps : « Un peu de science éloigne de Dieu, beaucoup de science y ramène. »

  • L’autre option est celle d’un Dieu créateur. Évidemment, certains diront que cette option n’est qu’une béquille naïve pour ceux qui préfèrent trouver du réconfort dans les vieux mythes religieux de l’antiquité.

Mais ce raisonnement pose aussi un grave problème. S’il faut beaucoup de foi pour croire en un Dieu créateur, il en faut tout autant sinon plus encore pour croire que le développement de la vie dans toutes ses perfections relève du hasard, le hasard qui aurait pour seule explication l’unique expression d’un ordre aléatoire aveugle de toute intention.

Conclusion

Pourquoi j’ai choisi de croire en Dieu plutôt qu’en une théorie évolutionniste?

C’est parce que l’Écriture, la Bible ne fait pas que répondre à la question de l’origine de la vie de l’homme et l’univers. Elle va beaucoup plus loin en ce qu’elle explique aussi quelle est l’origine du mal qui s’impose dans l’histoire du monde depuis toujours. Mieux encore, la Bible fourni la solution au mal qu’elle décrit comme le péché.

Mais il y a encore plus. La Bible dispose d’un message qui rétabli l’ordre des choses par la paix de Dieu en nos cœurs, une paix qu’aucune théorie ne saurait donner.

« Je pars, mais je vous laisse la paix, c’est ma paix que je vous donne. Je ne vous la donne pas comme le monde la donne. C’est pourquoi, ne soyez pas troublés et n’ayez aucune crainte en votre cœur. » Jean 14 : 24

(R.G.)

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