L’Échec du progressisme (Heureux sans Dieu?)

Après le sexe : changez de race!

Ainsi, l’athlète olympique Bruce Jenner (qui est devenu une star après avoir remporté la médaille d’or en décathlon aux Jeux de Montréal) a amorcé son processus pour devenir une femme. Comme…
http://www.journaldemontreal.com/2015/02/01/apres-le-sexe–changez-de-race

Certains hommes aiment dire que Dieu n’est pas nécessaire à leur bonheur, ils sont heureux sans Dieu. Je veux bien les croire. Depuis les années 50, l’athéisme propose un autre paradigme existentiel pour l’humanité. L’Occident dans son ensemble adhère aveuglément à cette idée parce qu’elle incarne le progrès et la science. Le concept du progressisme rime supposément avec l’idée d’une vie meilleure. Mais est-ce que ça marche? On dirait que non.

Le mal de vivre (Pimp my body)

Vous connaissez l’émission « Pimp my ride » dans laquelle on propose à des gens de transformer leur vieille bagnole en voiture exotique. Je ne sais pas pourquoi, mais c’est vraiment cool de voir l’effet-surprise dans le regard de ceux qui assistent à la résurrection de leur vieux bazou. Il y a aussi d’autres émissions du même genre comme Pimp my garage et Pimp my house et plus près de nous au Québec, l’émission de Stéphane Bellavance intitulée Méchant changement. Toutes ces émissions ont en commun qu’elles proposent un changement.

Puis, dernièrement, je suis tombé sur un article de Richard Martineau dans lequel il nous apprend qu’après le changement de sexe (Pimp my body) s’en vient une nouvelle mode, changé de race (Pimp my face ?). Troublant non ? Mais qu’est-ce qui ne va pas avec les humains depuis une cinquantaine d’années ? Se pourrait-il que ce besoin qu’a l’homme de changer soit le reflet d’un immense mal de vivre. C’est comme si la vie telle qu’elle est naturellement offerte ne suffit pas à rendre l’homme heureux.

Tout le monde le fait, fais le donc…

Il serait trop facile de s’en prendre aux femmes et les hommes qui ressentent au plus profond d’eux-mêmes un malaise avec leur identité sexuelle. On les remarque davantage parce que leur changement à eux est visiblement troublant. Ils ne sont pas les seuls à vouloir changer des choses dans leur vie, nous le faisons tous aussi. Nous changeons de mari, de femme, de job, de langue, de ville, de pays, de maison de voiture, de loisir, de carrière, de téléphone, d’ordinateur, de coiffure, et quoi encore? Bref, nous vivons dans l’ère du changement. Cette obsession pour le changement est une pathologie récente dans l’histoire humaine. Et elle a certainement une cause.

Voyons un peu

Un des traits qui caractérisent l’homme postmoderne est sa préoccupation maladive pour l’immédiat. D’une part il rejette le passé comme étant rétrograde et d’autre part il ne croit plus en l’avenir. Il ne lui reste que le moment présent (l’immédiat) pour exister et tenter de trouver un sens à sa vie. Mais voilà, même l’immédiat lui semble de plus en plus intolérable. Puisqu’il vit mal le moment présent, l’homme l’agrémente de divers changements qui lui permettent de tenir le coup jusqu’à ce qu’une nouvelle démangeaison lui donne envie de changer autre chose.

Un remède inefficace

Au fond, les transformations radicales agissent comme un remède (placébo) qui soigne le mal de vivre? L’homme vit mal sa vie parce que sa vie n’a plus aucun sens en ce 21e siècle. Ce que j’aime dans ma vie avec Jésus-Christ, c’est que ma vie est redevenue calme et paisible, et surtout, riche de sens. En Dieu, j’ai subi un seul changement, celui qui m’a fait passer de la mort à la vie. Certains athées aiment dire qu’ils sont « heureux sans Dieu », mais moi, je suis heureux avec Dieu.

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