L’Église dans un monde déstructuré
Un avenir précaire pour le monde évangélique
Le Corps de Christ qui est l’église n’est pas un mouvement d’électrons libres où, chacun à sa façon, fait se qui lui semble bon, l’église est une entité spirituelle et terrestre dont Christ est la tête et dont l’unique autorité en matière de foi est l’Écriture.
À chaque génération l’Église doit se battre pour préserver l’autorité de l’Écriture dans sa théologie et ses pratiques ecclésiales. L’évolution des valeurs sociales dans un monde postmoderne provoque des tensions dans l’Église qui la conduise malheureusement vers l’érosion lente des valeurs bibliques qui la fondent. Trois grandes tendances :
1. Délaissement des valeurs morales bibliques au profit d’un syncrétisme qui mélange une interprétation appauvrie de l’écriture et les valeurs de la culture contemporaine. À long terme, l’église qui se laisse prendre à ce jeu et devient un lieu de réflexion où la pensée humaine passe devant la pensée de Dieu.
2. La tentation d’un (Faux) humanisme chrétien où les œuvres humanitaires et l’adoption des grands enjeux sociopolitiques et environnementaux de la planète deviennent des causes qui accompagnent le message de l’Évangile au point d’éventuellement le déclasser. S’en suit un évangile humaniste qui ne dit plus rien de dérangeant et qui s’engouffre dans le “politiquement correct”.
3. Effritement de la doctrine biblique fondamentale dans l’église au nom de la lutte contre le fondamentalisme et le fanatisme religieux. Abandon, du créationnisme biblique, de l’inspiration pleine et entière de l’Écriture, rejet du jugement éternel, universalité du salut ne sont que quelques-uns des fondements du christianisme qui sont placés sur la voie d’évitement.
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