Fuite de la réalité, dernier pas vers la folie (transgenre)

Dans une société qui se réfugie de plus en plus dans un univers virtuel, même l’identité sexuelle tend à s’éloigner de l’espace du réel.  Au-delà du virtuel, existera-t-il encore un monde tangible?  Il fut un temps où le lobby gai accusait les chrétiens d’être les principaux opposants aux libertés sexuelles qu’il réclamait.  Mais aujourd’hui, la majorité des chrétiens n’en ont rien à cirer puisque ce débat n’est pas exactement le leur, du moins, c’est ce que les chrétiens aiment croire.  Dans une société soumise au diktat de la liberté d’expression, chacun est libre de choisir ce qui lui convient le mieux, voire même l’inexistant ou le néant?

Ce qui est troublant dans cette affaire est que la mode transgenre n’est pas seulement une négation d’un Dieu créateur pour qui l’humanité se décline selon deux entités, mâle et femelle.  Non, ce qui est bien plus troublant c’est que cette tendance est une négation de la réalité même.  Après avoir contesté l’idée d’un Dieu créateur, on conteste désormais la nature, matrice mystérieuse qui donne à chaque être humain une identité sexuelle incontestable sur le plan biologique.  Sans vouloir être vulgaire, il suffit d’une simple envie de pipi pour vérifier le tout.  Être mâle ou femelle n’est pas seulement une valeur biblique, c’est une réalité naturelle.  Refuser cet état de fait, c’est dire non au monde réel et se réfugier dans l’inexistant.

Perte de l’absolu

Effectivement, dans un monde qui a évacué l’idée d’un Dieu transcendant, les balises du bon sens n’ont plus de repères très précis.  Qui suis-je pour dire que mon bon sens fait plus de sens que le bon sens de ceux qui s’opposent au mien?  Nous vivons dans un monde où un seul Absolu règne, celui selon lequel il est interdit d’interdire.  Chacun sa folie, chacun ses fantasmes.  Dans ce monde intangible, croire en Dieu est une idée tout aussi absurde que croire que Yoda existe.  S’il est devenu impossible d’en référer à un Absolu, il ne reste plus rien à croire et tout peut être remis en question. Et quelle fatalité pour l’homme du futur que celle qui le condamne à ne plus jamais être certain de rien, et ce, à perpétuité

Mais une petite chose m’inquiète

Jadis les lobbies gais et athées s’en prenaient aux valeurs chrétiennes qu’ils considéraient comme rétrogrades et infondées.  On ne voulait plus que le christianisme soit l’unique dépositaire d’une morale dite universelle.  Mais voici, là n’est pas le plus inquiétant.  Que des gens puissent imaginer notre monde différemment de la vision qu’en ont les chrétiens n’est pas en soi un problème insurmontable.  Les chrétiens des premiers siècles baignaient dans un univers pluri religieux parmi les plus éclatés que le monde ait connus.  Vous savez quoi, ils l’ont conquis.  Et ce qui leur a permis de l’atteindre avec l’Évangile est que tous les paganismes gréco-romains s’appuyaient sur une même idée : il existe quelque chose d’Absolu que tous appelaient dieu.

Lorsque Frédérique Nietzsche proclame la mort de Dieu, il veut dire que l’homme moderne s’est donné les moyens de se passer de l’idée d’un tel Absolu.  Bien qu’il fût athée, Nietzsche craignait la montée du nihilisme comme conséquence désastreuse de ce nouveau paradigme.  Le nihilisme est l’idée selon laquelle le monde et l’existence de l’homme sont dénués de sens.  Et si rien n’a de sens, tout peut être dit et fait sans qu’on l’interdise puisque dans un tel monde, interdire sous-entend qu’un Absolu pourrait encore réguler la question du bien et le mal.

Vers une société sexuellement neutre ?

En lisant l’article de la Presse en lien ici-bas, on apprend que les universités québécoises et américaines essayent tant bien que mal de satisfaire les besoins d’une clientèle aux orientations indéfinissables, les transgenres.  Sont-ils des hommes, sont-il des femmes, rien ne le prouve.  En tout cas, l’organe sexuel dont ils ont hérité à la naissance ne fait pas partie de l’équation qui permet une telle évaluation.  On veut donc leur créer une entité qui soit adaptée aux conditions confuses qu’eux-mêmes, les transgenres, n’arrivent pas bien définir.  La seule idée géniale qui semble les avoir éclairés consiste à ne pas trouver de nom à ce qu’ils sont puisque chacun des individus porteurs de ladite confusion se donnera à lui-même un prénom qu’il le définira selon ses pulsions.  Les profs, eux, devront maitriser cette étrange liste de prénoms (individualisés) pour éviter à ladite clientèle des traumatismes identitaires indésirables.  Vous voyez l’idée en gros?

Narcissisme et quoi encore…

Ce qui m’amène à la conclusion de cet article en disant ceci : sera-t-il un jour possible à l’homme, non-pardon, sera-t-il possible aux machins-trucs-choses-trans-n’importe quoi qui peupleront la Terre dans les prochaines décennies d’atteindre un niveau de narcissisme plus extrême encore?  Je n’arrive pas à imaginer comment notre monde pourrait s’enfoncer encore plus dans la bêtise humaine.  Pour ma part, il ne m’en faut pas plus pour me sentir bien dans ma Bible, car elle me rassure sur une chose : elle avait prévu depuis près de 2000 ans que l’homme sans Dieu en viendrait en ce genre de dérapage inouï.  Ça me rassure de savoir que Dieu savait.

Romain 1 : 21-22

« 21 puisqu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces ; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. 22 Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous. »

http://plus.lapresse.ca/screens/5d3c212c-406d-4d77-97bf-8989b8e48712%7C.oTitI_ozG.w.html

Réal Gaudreault

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3 Comments

  1. Bonjour pasteur Gaudreault,
    c’est bien vrai!
    C’est fou comment c’est puissance des ténèbres peuvent tenir captif dans les chaines certaines personnes.
    Je me souviens de mon premier pasteur, il y a 30 ans de cela, il s’appelait Alain Houle, il avait confessé qu’il était homosexuel, malgré sa résistance a son péché, après de nombreuses années a servir Dieu, il s’est pendu!
    Il faisait parti de la catégorie des homosexuels( non pratiquant a ça par contre!) très doux et sans malice.
    Il fut même le moniteur du dimanche a mon ex!
    Cela nous laisse sans parole, pourquoi???

  2. Article intéressant

    Quand j’étais jeune ma mère m’a tellement enseigné sur la Bible, ce qui est bien et mal. Elle m’a expliqué ce qu’était l’homosexualité et tout le reste…

    À l’adolescence je me suis adonné à des expériences avec un homme pour comprendre que je n’étais pas bien avec ça. Je sais très bien que je veux une femme dans ma vie mais je suis souvent partagé entre deux mondes, même si Dieu m’a fait homme. C’est extrêmement souffrant de vivre avec tout ça.

    Quand je regarde des chrétiens et chrétiennes s’engager un combat féroce contre l’homosexualité (réf. à Sandy Rios) je trouve le combat inutile et que trop souvent certaine personne s’y prenne très mal.

    Je comprends pourquoi le pasteur Alain Houle c’est enlever la vie, je comprends ça douleur.

    • Bonjour John
      Effectivement, la souffrance qu’impose l’embivalance sexuelle est difficile à vivre pour tous ceux qui la ressentent dans leur vie. Mais à la fois, la convoitise sexuelle intense ressentie par les hommes hétéros est souvent aussi très difficile à supporter parce qu’elle conduit aussi à la culpabiblité et à l’inconfort de vivre. Surtout lorsqu’on est chrétien. Bref, la sexualité, peut importe l’orientation est à la fois une belle chose, et à la fois une misère pour bien des gens. Dans tous les cas, nous savons que Dieu est gracieux même si la victoire est parfois difficile. Si Dieu ne justifie pas le péché, il justifie le pécheur d’une justice sans taches.

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