Êtes-vous un climato-sceptique ou un écolo-sceptique?

Du 30 novembre au 12 décembre 2015 à Paris, le COP21 a réuni les grands de ce monde pour discuter des changements climatiques. Je ne sais pas encore si je suis un climato-sceptique ou écolo-sceptique, mais il y a une chose qui est certaine : je suis méfiant quant aux ambitions réelles des politiciens pour qui un tel évènement est l’occasion de se refaire une virginité auprès du naïf auditoire que nous sommes. Derrière l’apparente unanimité du COP21, les dés sont pipés. La vraie réussite de ce sommet consiste davantage dans la construction d’une illusion romantique de l’homme triomphant enfin de lui-même. Mais ce n’est qu’une illusion.

D’une part, les écolos affirment haut et fort que les niveaux des températures relevées depuis 1854 sont incontestablement liés à l’activité humaine. Puis, il y a les sceptiques qui, moins nombreux ceux-là, affirment que l’idée même d’un réchauffement climatique est un mythe. Enfin, il y a vous et moi, les méchants consommateurs pollueurs qu’il faudra dompter. On se croirait dans le scénario du film : Le bon (l’écolo), la brute (le sceptique) et le truand (l’industrie pétrolière). La plupart des gens aiment croire que le mouvement écologique repose sur des motivations pures exemptes de toute duplicité. On y trouve certainement une foule de gens honnêtes pour qui l’avenir de la planète est un sujet sérieux, mais malheureusement, la cupidité de l’homme y trouve aussi son compte.

Un problème systémique

Il est fort probable que la température globale de la planète ait augmenté depuis 150 ans, mais rien ne prouve qu’il s’agisse là d’un phénomène anormal. J’y reviendrai en détail plus loin dans cet article. En fait, le vrai problème, à l’échelle humaine, est plutôt celui de la pollution issue du modèle capitaliste qui pousse l’homme à surconsommer des produits jetables après usage. Les électroménagers, les ordinateurs, les appareils électroniques, les vêtements, les automobiles… bref, la très large majorité des produits de consommation sont fabriqués pour durer le moins longtemps possible. L’industrie de l’informatique en est une démonstration flagrante, alors qu’on nous fabrique des ordis qui nécessitent un tas de gadgets qu’il faut changer tous les six mois. Quand Bill Gates prétend se soucier de l’avenir de la planète, ne soyons donc pas dupes[1].

Les chefs politiques réunis à Paris ne veulent rien améliorer du tout sinon leur notoriété. Et pourquoi donc? Parce que le système économique mondial repose sur la surconsommation de produits jetables en vue de maintenir l’équilibre fragile des marchés boursiers, lesquels permettent aux milliardaires (amis des politiciens) de conserver leur hégémonie financière sur notre monde. D’une main, ils nous encouragent à moins polluer, mais de l’autre, ils nous incitent à consommer le plus possible, donc à polluer. Lors de la conférence de Paris, ont-ils discuté d’une réforme de l’industrie des biens de consommation qui viserait à accroître la durée de vie des nombreux appareils dont ils nous ont rendus dépendants?   Pourtant, ce serait là un pas dans la bonne direction. Non, ils nous poussent à consommer toujours plus tout en réclamant que nous devenions des citoyens écoresponsables. Quelle hypocrisie!

Financement de COP21    

Seriez-vous surpris d’apprendre que l’évènement COP21 a été en partie financé par des banques et des entreprises qui misent d’abord sur l’exploitation des énergies fossiles? Science presse rapporte le propos suivant : «Dès le moment où le gouvernement français a publié, le 27 mai, la liste des 20 plus importants commanditaires, des groupes de diverses allégeances sont montés aux barricades. Pour Oxfam, la COP21 est «financée par des champions français de la pollution». Pour le Réseau Action Climat, BNP Paribas est la «première banque française en termes de financement de projets d’énergie fossile»[2]. Non seulement cela, mais grâce à leurs généreuses contributions, ces gros pollueurs ont pu exhiber leur logo dans des kiosques bien en vue de la conférence COP21. Tout ça avec l’approbation du Gouvernement français et des Nations-Unies.

Financement des lobbies écologiques

Le site d’information Alerte Environnement soulève également des doutes quant à l’origine du soutien financier dont profite le lobby écologique. Comment expliquer que les plus grosses fortunes de la planète soutiennent les groupes écologistes tout en investissant d’énormes sommes d’argent dans les énergies fossiles? «Or, paradoxalement, ces mouvements écologistes ont reçu un sacré coup de pouce de la part de nombreuses richissimes fondations qui ont financé cette vague verte et continuent d’ailleurs de le faire. Paradoxe, car la plupart de ces fondations sont liées au milieu de l’industrie et des affaires, cibles des écologistes. C’est le cas notamment de la Ford Foundation qui tire ses moyens colossaux – plus de 13 milliards de dollars – de la fortune des entreprises Ford.[3]»

Les honoraires de Steven Guilbeault

Le mouvement écologiste défend-il réellement l’idéal d’un avenir meilleur pour la planète ou n’est-il pas tout simplement devenu une entreprise lucrative comme tant d’autres? Pour y maintenir des emplois payants, elle doit absolument alimenter une vision catastrophique de l’avenir de la planète, au risque même de mentir au besoin.

Dans un article de la journaliste Myriam Ségal, on apprend qu’Équiterre facture des honoraires très élevés lorsque Steven Guilbeault, sans doute l’écologiste le plus en vue au Québec, se déplace. En février 2009, M. Guilbeault a été invité par Reynald DuBerger, professeur retraité de l’UQAC et ingénieur géologue, pour un débat sur les changements climatiques. « L’organisme facture 3000$ pour une conférence d’une heure de Steven Guilbault, plus 500$ l’heure pour le débat, plus 30$ l’heure pour le transport, plus 45 cents le kilomètre quand l’autobus n’est pas possible ou trop compliqué à utiliser! Le prof Du Berger envoie néanmoins son CV et demande celui de son vis-à-vis (Guilbeault); il ne reçoit qu’un résumé publicitaire, sans liste de diplômes, ni de formation, ni de publications. Les grands prêtres n’ont pas à justifier leurs compétences, semble-t-il! [4]»

Y a-t-il ou non un réchauffement climatique?

Je n’ai pas les compétences pour affirmer si oui ou non le climat planétaire se réchauffe en ce moment, mais voici quelques faits importants qui ne doivent pas être négligés. Les données climatiques relevées depuis 1854 constituent un échantillonnage insuffisant parce qu’elles couvrent une période de temps trop courte sur le plan historique. Certains scientifiques estiment d’ailleurs qu’il est difficile de vérifier la précision du calibrage des outils de mesure utilisés pour effectuer l’échantillonnage depuis 1854[5]. Autrement dit, rien ne garantit que les thermomètres utilisés ait été suffisamment précis et homogènes pour assurer une lecture exacte des variations climatiques. Il faut se rappeler qu’il s’agit de micro variation n’excédant pas un degré. De plus, la quantité des données relevées entre 1854 et 1950 était plutôt faible. Je vous recommande fortement une étude (vidéo) du Dr Vincent Courtillot[6] présentée en 2011 à l’Université de Strasbourg dans laquelle il relève l’ensemble des inexactitudes de cet échantillonnage[7].

Une approche historique du phénomène

Venons-en maintenant aux modèles de variations climatiques connus à partir des données historiques. Selon le discours des écologistes, la hausse des températures débute vers 1850, moment dans l’histoire qui coïncide avec la Révolution industrielle en Europe. Bien que l’accroissement de l’activité industrielle ait effectivement contribué à l’augmentation des émissions de CO2 dans l’atmosphère, un autre facteur plus important encore était aussi au rendez-vous en 1850 : il s’agit du cycle des variations de réchauffement et de refroidissement qui ont marqué les mouvements migratoires des hommes au cours des derniers millénaires. C’est un cycle qui évolue sur des périodes d’environ cinq siècles, alternant entre période chaude et période froide. Or, il est absolument certain que ces cycles de variations climatiques n’ont jamais eu rien à voir avec l’activité humaine puisque ces périodes ne connaissent pas d’activité industrielle. En voici un bref aperçu[8] :

  • En 300 av. J.-C., selon Pline, une période de refroidissement frappe l’Europe et le Tibre gèle en Italie.
  • Aux environs de l’an 120 av. J.-C., une vague de chaleur en Europe voit le niveau des océans s’élever d’un mètre. La région des Flandres est inondée. Introduction de la vigne en France.
  • En 250 jusqu’aux environs de l’an 700 apr. J.-C., c’est le retour d’une période froide marquée par les invasions barbares du nord de l’Europe. Le détroit de Dardanelles et les lagunes de Venise resteront gelés jusqu’en 860.
  • De 900 à 1100 la chaleur est de retour, en 981 Éric le rouge installe une colonie au Groenland jusqu’en 1250.
  • De 1300 à 1800, période froide en Europe aussi appelée petit âge glaciaire.
  • 1800 à nos jours, nous assistons au retour d’une période de chaleur qui pourrait prendre fin dans plus ou moins un siècle, enfin, si la tendance se maintient.

La migration des peuples du nord de l’Europe vers le sud était la conséquence des périodes de refroidissements nordiques. L’Empire romain d’Occident est d’ailleurs tombé en 410 aux mains du roi des Wisigoths Alaric 1er pour cette raison précise. L’histoire des invasions et des grandes famines européennes est façonnée sur les cycles de changements climatiques qui se sont succédé au cours des 2000 dernières années[9]. Ce phénomène est pourtant bien connu.

Conclusion

En ce qui me concerne, la vraie question n’est pas tant de vouloir prouver qu’il n’y a pas de changement climatique, car le phénomène est en soi récurrent depuis des millénaires. Il s’agit bien plus de comprendre la nature des intérêts personnels de tous ceux qui gravitent autour de la sphère écologique. Les grands hommes politiques sont généralement des gens dont les égos se nourrissent de l’enivrante ambition de passer un jour à l’histoire et de joindre la cohorte des immortels. C’est ici que les tactiques mensongères prennent le pas sur la raison. Au moment où les héros de l’accord de Paris triomphaient, les commentaires les plus délirants se faisaient entendre partout dans les médias. Or, le vrai triomphe n’aura malheureusement pas été celui de la raison, mais celui du romantisme qui, de ses riches effluves émotifs, a nourri une fois de plus l’illusion d’un âge nouveau où l’homme vivrait enfin pour des intérêts plus grands que sa seule fortune.

Réal Gaudreault

[1] http://www.lexpress.fr/actualite/societe/environnement/cop-21-gates-zuckerberg-et-niel-creent-une-coalition-pour-les-energies-propres_1740935.html

[2] http://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/2015/12/10/commanditaires-cop21

[3] http://alerte-environnement.fr/la-face-cachee-des-ong/le-financement-du-lobby-vert/

[4] http://www.lapresse.ca/le-quotidien/opinions/chronique/200902/03/01-823599-plutot-payante-lindustrie-de-lecologie.php

[5] http://www.google.ca/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=9&ved=0ahUKEwiByvHqz-nJAhVBT44KHbDvAmoQFgg_MAg&url=http%3A%2F%2Fpne.people.si.umich.edu%2FPDF%2FEdwards2012ComplexiteDesDonneesClimatiques.pdf&usg=AFQjCNEb9EqJYLdw83P_XBX0x-KL8tvIBQ&sig2=bsPemORkw8bxymiON_snsA&bvm=bv.110151844,d.c2E

[6] Diplômé de l’École des mines de Paris, de l’université Stanford, et de celles de Paris 6 et Paris 7, docteur ès sciences, Vincent Courtillot est professeur de géophysique à l’université Paris-Diderot et titulaire de la chaire de paléomagnétisme et géodynamique de l’Institut universitaire de France. Il a été directeur de l’Institut de physique du globe de Paris jusqu’au 12 janvier 2011

[7] https://www.youtube.com/watch?v=dPpMdr9VqUY

[8] http://www.notre-planete.info/terre/climatologie_meteo/climat-variations.php

[9] http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/invasion/62407

 

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5 Comments

  1. Lorsque nous observons tous les problèmes, que ce soit environnementaux, sociaux, etc., nous ne pouvons qu’arriver à une seule conclusion : nous sommes gouvernés par le mensonge, la tromperie et la séduction. La seule et vraie solution est : Baruch Haba B’Shem Adonai. Béni soit celui qui vient au nom de l’Éternel. Psaume 118:26/Mt 23:39. Continuons à prier pour la paix de Jérusalem. C’est-à-dire pour le retour de Jésus Christ. C’est seulement à ce moment que nous verrons de vrais changements pour le bien de la collectivité. Béni soit l’Éternel pour sa grâce et sa bonté. Amen.

  2. (une réflexion pour nos contemporains)
    À l’heure où les grands Empires industrialisés s’affairent à une ultime campagne internationale de lutte au réchauffement du climat, nous retenons notre souffle. Se montrant disposés à saisir à bras le corps notre “boule”, ces puissants offrent des discours qui ressemblent presque à de l’amour universel à un auditoire gagné à la grand-messe environnemental. Ce Sommet se veut LE Théâtre des décisions où tous les espoirs romantiques sont permis…C’est à s’y méprendre avec la mise en scène du Tapis Rouge de Canne à certains égards…

    Le positivisme tonitruant que soulève ces grandes assemblées où “petits et grands” s’en trouvent soudainement exaltés par toute sorte de sophismes grisants auxquels on les abreuvent; alternant entre les mantras du genre: «J’ai confiance en l’avenir !» et son corolaire au sortir des conférences (tout aussi jovial) : «Nous ferons mieux la prochaine fois». Ils n’ont de commun dénominateur que l’impasse. Les tenants de ces pranas (Ôm) collectifs se gavent comme colibri au nectars, y investissant la moindre “calorie” d’espérance. Tantôt, s’activant pour échafauder quelques systèmes (ex: fiscalité du carbone, TVA verte), logos (certifications) et autres “patentemachintrucs” qui se veulent des incitatifs à La Cause. Tantôt se désolant du naufrage à venir, ils persistent et signent sur le chemin de l’optimisme débordant. De leur côté, les chefs (et lobbies) sont occupés par leur image, s’adonnent à “La photo” ; se faisant un honneur de projeter à la face des peuples un air de choral, tout en laissant une impression de «un pour tous, tous pour un» déterminé à poser des gestes. Pendant ce temps, les peuples croupissent…dans la boue que ces géants laissent couler de leurs bottes.
    En réalité, qu’en est-il de la volonté des États (et lobbies) de changer la direction de notre marche vers l’hécatombe ?
    Lorsqu’on entend nos gouvernements copains des conglomérats pétroliers accepter en vire-capot cette invitation des verts peu rassurante pour leurs influents “amis” ; soudainement convertis à l’idée de renflouer le Titanic de cette civilisation, claironnant d’une voix. On semble même assumer que les touts-puissants industriels du monde adopteront la même attitude bienveillante face à l’avenir (ce qui semble faire son chemin en apparence*). Qu’est-ce qui peut expliquer autrement ce revirement, sinon “l’intérêt”…pas celui qu’on pense. Je me questionne sur ce qui fait bouger ces Maîtres (lobbies inclus) si ce ne sont les avantages qu’ils ont toujours poursuivis, mercantile et financier. Si le diktat de ces messieurs les patrons semblent prédominer, ce n’est certes pas par élan du cœur pour la Cause elle-même. Mais c’est bien pour l’odeur de la concentration de capitaux vers laquelle se porte les propositions ! Ces derniers y voient une opportunité d’affaire$$$…une autre.
    Faut pas être naïf à voir ceux qui tirent les ficelles de ces Sommets, franchement !(v. récit d’un milliardaire du pétrole, Maurice Strong* https://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Strong#cite_note-1 et la conférence de Kyoto dont il a été l’un des instigateurs: http://www.mauricestrong.net/index.php/kyoto-conference-introduction ) La volonté des États (suppôts des puissants lobbies économiques) est-elle réelle ? Peut-on imaginer un instant que nos décideurs politiques mordent ainsi la main de ceux qui les nourries ? Posez la question, c’est y répondre, non ?

    J’en appelle à la lucidité et au démantèlement de ces puissantes machines à image ! Pour ce qui est de la nécessité de changer les choses, les militants en environnement en incarne très bien le message; va pour la protection des eaux, de l’air et des sols, c’est un incontournable majeur et j’en suis.
    Mais pardi ! Comment peut-on remettre les clés de notre seul domicile (planète) aux voleurs qui rôdent et sautent sur toutes les occasions de saisir notre bien commun ?

    J’en ai au fait que la volonté réelle de nos gouvernements d’agir concrètement n’est pas à la mesure de leurs beaux discours, ça crève les yeux !! Pensons au fait que durant la dernière campagne électorale canadienne, on a occulté la question de la sécurité du transport de matières dangereuses sur les rails. Sujet majeure s’il en est. Le Québec (Mégantic) vient de payer en vie humaines cette négligence pourtant décrié depuis des décennies. Les responsables (à commencer par le gouv. fédéral lui-même) se sont soustraits allègrement de leur responsabilité. Si bien, que le transport par train et les accidents ferroviaires se multiplient (avec ou sans les dernières “supers pipelines” dont on a fait tant valoir les vertus sans failles…) sans qu’on n’entende un seul son de la bouche du Ministre de la Sécurité dans les Transports qui aurait dû déclarer un moratoire immédiats suite à ces nombreuses bavures. Pendant que notre bon gouvernement nomme ses lobbyistes au sein de l’Office de l’Énergie du Canada (ré: affaire Steven Kelly de Kinder Morgan pipeline industries, en août 2015) qui ensuite autorise dès septembre -…tiens, tiens!- l’inversion du flux du pipeline 9b d’Énergie Est, on passe outre toute formalité environnementale et à l’encontre de tout principe d’acceptabilité sociale (opposition pan-canadienne). Ajoutons à cela, les dégâts industriels nombreux et majeurs qui ont jalonnés l’histoire récente et ce, depuis le début de l’ère industriel (mines, pétroles, gaz ou autres rejets dans les sols, dans les eaux et l’air, et leur impact sur la santé humaine). Allons-nous comprendre et tous les foutre à la porte !! (ou à tout le moins contrôler leur appétit pour la retourner contre eux et pour les défenseurs reconnus en environnement)
    Si les règlementations existantes et certaines mesures aussi basiques ne sont pas déjà appliqué…pourquoi croirait-on à ces Sommets, encore moins à ces dirigeants ?
    Que le PM canadien commence chez lui, on le jugera ensuite sur sa volonté de changer les choses ! …puis éventuellement on l’invitera si c’est là la volonté des militants verts.
    Après le “syndrome pas dans ma cour” , ne faudrait-il pas parler plutôt du “syndrome commence par ma cour” !?
    L’ampleur du problème que les peuples dénoncent depuis des décennies, exigerait des mesures proportionnelles à l’urgence: AGIR, AGIR LARGEMENT ET FORTEMENT, voilà le seul leitmotiv qui devrait sous-tendre ces rencontres…une fois les puissants de la finance contrôlé. Ces derniers ne doivent pas déterminer ni l’agenda, ni l’orientation des actions à poser (ou si peu).
    Pour ce qui est du financement de ces améliorations vertes, 1-poursuivre en Justice l’industrie pétrolière, comme on a déjà poursuivi l’industrie du tabac est une avenue (v. http://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/2015/10/22/exxon-coupable-dissimulation-dinformation ) 2-Taxer les produits et activités de luxe, 3-retenir une “taxe-Tobbins” sur les dividendes des transactions boursières etc. Des milliards doivent d’abord être pompés de tous ces paradis fiscaux. Cesser l’oppression des 99% est une évidence. L’industrie pétrolifère, les banques, les pharmaceutiques, les producteurs et commerçants du tabac, du sucre, de l’automobile et autres produits de consommation générale doivent payer pour les dégâts qu’ils occasionnent. Coût que tous paie en santé physique et mental depuis trop longtemps. Ces Rois de la Finance ont engrangés des milliards et empoisonné le monde, et ce, bien souvent à nos dépends? Que ces entreprises commencent par sécuriser leurs propres installations et leurs produits voire en viser l’élimination (je pense au scandale Volkswagen). Elles doivent investir concrètement et rapidement en vue d’une transition de notre civilisation vers de nouvelles énergies vertes, ce serait un point de départ. Si elles démontraient une telle volonté d’améliorer les choses, ceux qui devraient décider (environnementalistes engagés flanqués de leurs aviseurs légaux et financiers…ces derniers tout aussi engagés pour la Cause) de leur participation à de tels Sommets et devraient avoir la prérogative lors des échanges aux tables de discussions.
    Tant que ces mêmes Empires démontreront aussi peu de volonté (voire aucune) pour s’attaquer avec vigueur aux responsables industriels de ces catastrophes, comment peut-on espérer qu’un tel sommet ait quelque chose à proposer de sérieux.
    Ce n’est là qu’un survol d’un bilan qui n’inspire en rien la confiance que nous devrions placer en ceux qui paradent à ce Sommet.

    So-so-so Sommet-o-sceptique !

      • (Ce texte je l’avais destiné à un auditoire général espérant insuffler un peu de lucidité dans tout ce débat…)

        Je rends grâce à Dieu pour l’opportunité que nous offre diverses tribunes afin de démasquer le véritable visage de ces imposteurs que sont (comme Jésus les qualifient) les tyrans de ce monde. Le Seigneur est le seul Sage qui peut nous donner d’être ces enfants de lumières qui jettent les projecteurs sur ce siècle pervers. Si nos contemporains doivent être atteint par quelques paroles utiles…ce sont celles de notre grand Dieu. Celles de l’homme que je suis ne sont que du vent, seules celles qu’Il daigne bien faire passer par ces quelques lignes à ceux qu’Il décide bien de toucher, le seront par le tréfond. Quant à moi, je prie qu’Il m’y soumette, et cela ne doit surtout pas être le résultat d’un effort humain. C’est tout là le défi du disciple, laisser le Maître prendre tout le contrôle…et ultimement, toute la place. Si quelqu’un mérite votre approbation, c’est Lui en tout, pour tout et pour l’éternité !

        Je vous en prie, faite comme moi et rendez grâce au Dieu vivant qui nous accorde “le mouvement, la vie et l’être” et ce, afin que ce soit le Christ qui vive en nous. Que 2016 soit remplie de ces lumières afin que son Astre brille parmi les nations !!
        Tout la gloire pour Lui et l’humiliation (en Lui) pour moi.

        Signé: Un serviteur inutile mais qui prie pour être utilisé comme un outil peut l’être (sans Sa main pour l’animer, l’outil a-t-il une raison d’être ?) ?

  3. Je ne prétendrai pas atteindre le niveau d’écriture de M.Beaudet mais je prends toutefois le risque de me lancer dans un niveau plus pragmatique mais toujours dans la rêverie car rien de cela ne pourra arriver que dans mes fantasmes écologiques ou plutôt respectueux de l’environnement.

    La plupart des discours écologiques ou ecolo sceptique véhiculent de la propagande et des vérités incomplètes. Les médias portent aussi beaucoup de responsabilités de ne fournir que de l’information très simplifié sur les enjeux environnementaux.

    J’aimerais utiliser un exemple qui revient souvent sur facebook: soudainement il m’apparaît un post de Greenpeace ou d’un autre organisme ecolo et il y a environs 12000 commentaires dont les derniers sont en français. Je prends un petit plaisir à lire tous et chacun exprimer leur frustration contre les pétrolières et soudain, un petit farfadet jette un galet dans la marre en mentionnant qu’il nous est impossible de se passer du pétrole. Et là, et la je prends de plus en plus plaisir à lire la dégradation de la discussion qui éventuellement fini par des insultes.

    Bon l’exemple que je voulais mettre en évidence est l’espoir et les fantasmes de plusieurs à propos de la voiture électrique. Et la je me dis, bon sens, personne n’est allé à l’école ou quoi? C’est à ce montant où je craque mes doigts et prépare mon clavier à endurer l’épreuve de l’explication 101 du rien ne se pert et rien ne se crée.

    Et lorsque j’ai fait la démonstration de ce qu’est l’électricité et les énergies primaires. Je leur apprends que si 1 milliard de véhicules (dans le monde) étaient soudainement électrique. C’est qu’elles rouleraient pour la majorité au charbon.

    Et là tous les espoirs s’envolent. ..

    Il existe bel et bien des solutions. Mais on en parle pas. On doit adopter des stratégies nationales en fonction des énergies primaires disponibles dans l’endroit où nous sommes. Pour le Québec, c’est tellement facile mais l’inconsistance est ironique : electrification des voix ferroviaires ?? Le projet monorail trensquebec?? Des projets d’ordre nationale qui ferait baisser considérablement notre deficite commercial causé par l’achat du pétrole, l’entretien des routes, etc.

    Bon, voilà j’ai dit mes fantasmes. Je n’ai plus rien à cacher! 😉

    À l’image de votre exposé, les solutions réels pour améliorer nos bilans existent mais on en parle pas. On pelte des nuages et le citoyen moyen se laisse avoir par des mythes et fait la sourde oreille sur les principes basiques des énergies.

    On pelte, on pelte. On se fait accroire que nous pouvons garder le même rythme de vie en utilisant les énergies renouvelables. Ensuite on se scandalise devant les pétrolières. Ah nous vivons dans les nuages et nous aimons rêver.

    Et petit calcul en terminant: si demain soir en arrivant du travail, nous décidons de recharger nos 1 milliards de véhicules électriques avec seulement des pannaux solaires (renouvelable). Combien de surface devrions nous couvrir de panneaux, sachant qu’il y a 8 heures en moyenne d’ensoleillement, que les panneaux ont une efficacité de 14% et que la capacité moyenne de la batterie dans la voiture est de 25kw?

    Et pour ajouter encore, nous estimons qu’un panneau solaire sera réellement écologique qu’à partir de la 17ieme année puisque les 16 années précédentes n’aura servi car restituer le coût énergétique initiale pour sa fabrication. Eheh sachant qu’à la 17ieme année un panneu aurait atteint 75% de sa vie utile. Outch…

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