Au XVIIIe siècle, on assiste aux premiers balbutiements du schisme entre le christianisme et la science. En réalité, il ne s’agit pas d’un schisme entre l’idée de Dieu (irrationnel) et la science en tant que réalité objective (rationnelle), c’est plutôt la naissance d’un nouveau paradigme, celui de l’humanisme athée qui remet en question l’idée d’un Dieu créateur. Autrement dit, les athées récupèrent la science à leur profit pour promouvoir l’idée de l’inexistence de Dieu, chose que la science ignore pourtant.
Que de réflexions ! Que de constats aussi…Malgré l’humanisme dont on disait qu’il serait salutaire selon plusieurs de ces savants personnages (ré: Voltaire, Rousseau, Nietzsche ect.), l’homme et ses passions malsaines demeure toujours le même sans Dieu. Attention ici, il ne s’agit pas de condamner ce qu’on appelle l’activité «humanitaire» (en soutient à nos semblables) mais plutôt «l’humanisme» (en tant que doctrine invoquant que l’homme sans Dieu possède en lui-même tous les atouts pour réussir). Ceci dit.
Sur Rousseau, un certain critique explique:
«L’oeuvre de Rousseau, et tout particulièrement l’Émile, est effectivement au carrefour des grands courants et contre-courants de l’époque, les mêmes qui, en fait, ne cessent de travailler en profondeur la pensée occidentale depuis ses origines platonico-chrétiennes. Nécessité et liberté, cœur et raison, individu et État, connaissance et expérience: chacun des termes de ces antinomies trouve à s’alimenter dans l’Emile publié en 1762. Rousseau reste un pur produit du siècle des Lumières, mais le rationalisme cohabite ouvertement en lui avec son adversaire de toujours, celui contre lequel Platon et Descartes ont érigé leur système de pensée: le moi sensible affirmant sa propre vérité dans l’authenticité d’une existence en cohérence avec elle-même. C’est ainsi que, pour Rousseau, l’éducation sera l’art de gérer les contraires dans la perspective du développement de la liberté et de l’indépendance.»
«…sa propre vérité…cohérence avec elle-même…développement de la liberté…» Autant de belles valeurs qui ne peuvent s’exprimer que dans le cadre d’une solide relation avec le Créateur de l’univers qui nous entoure.
L’humanité à elle seule, a-t-elle véritablement acquise la maturité de cette «liberté et indépendance» tant attendue d’une éducation tout azimut ? Il me semble que l’histoire qui a suivi cette prétention du Siècle des Lumières, parle d’elle-même…Celui qui veut voir cela positivement, en accordant à cette humanité la palme «d’espèce en voie de réussite», devra fermer les yeux sur ce qui a fait son histoire. Il devra s’isoler et pratiquer le dénie et l’ignorance des faits en se gargarisant dans ce qui est permis d’appeler par nos contemporains, des «fakes news» (nouvelles fondées sur des clichés grossiers). Celui qui veut user de rigueur et d’honnêteté, priera pour recevoir la véritable instruction Prov.4.13 (celle qui s’appuie sur un enseignement moral que le Seigneur communique et non sur la seule formation intellectuelle comme explication de la réalité; une inversion de ces deux dimensions serait tout autant inadéquate. Avoir un sens moral sans être capable d’en rationaliser certains fondements pourrait être empreint de belles émotions…sans rapport avec la réalité concrète).
Prions pour l’instruction véritable, c’est là une arme puissante face à l’adversité de ce «Siècle des ténèbres»; par ce qu’il exprime, le chrétien pointe vers non seulement un éventuelle «Siècle des lumières» mais vers ce qui sera une «éternité dans Sa Lumière»
«Autrefois vous étiez ténèbres, et maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur. Marchez comme des enfants de lumière ! » Éph.5
Quelle belle synthèse qui résume fort bien le propos de cette série.
Merci pour toutes ces capsules, tellement instructif. Cela nous aide à comprendre où le monde s’en va aujourd’hui et comment il pense…merci pour la lumière qui est faite cela nous éclaire…