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Au cours de l’histoire de l’Église, les chrétiens ont souvent cédé à des paniques intempestives en réaction à des évènements majeurs sur lesquels ils n’avaient pas le contrôle. Toutes les fois qu’un incident est venu perturber leur sécurité souvent trop ancrée dans la tradition et le confort ecclésial acquis, ils se sont repliés sur l’éveil prophétique de la fin des temps. Chez certains chrétiens, l’équation est simple : quand ça ne va pas comme ils le souhaitent, c’est que Jésus revient bientôt sur le nuées.
Qu’on en commun la chute de Rome en 410, l’invention de l’imprimerie en 1454, la Réforme protestante du 16e siècle, la Révolution française de 1789, les révolutions industrielle, technique et scientifique du 19e siècle, la montée du communisme en 1917 et du Nazisme en 1933? La panique, oui, les chrétiens ont paniqué et manifesté leur désolation en annonçant le déclenchement de la séquence prophétique menant à la fin des temps. Le problème avec cette réaction est qu’à chaque fois, les chrétiens se sont fourvoyés.
En ces temps pandémique actuelle, une partie de l’église sombre une nouvelle fois dans une lecture apocalyptique de l’évènement. La question qu’il importe de se poser ici est la suivante : d’où viennent ces états de paniques et quels sont les mécanismes qui les déclenchent une fois encore? La réponse : la peur, la peur de l’inconnu.
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