L’Évangile de Jean (Séance 16)

Dès qu’il est question du baptême et de l’activité du Saint-Esprit, l’image généralement véhiculée est celle de la puissance miraculeuse de Dieu. Tel un surhomme, celui qui est rempli de l’Esprit habite la sphère du surnaturel où miracles et délivrances font de lui un être qui dépasse l’ennuyeuse réalité ordinaire commune à tous les hommes.

Évidemment, tout ça est une fabulation destinée à construire un pouvoir sur la foule naïve et peu instruite de la Parole de Dieu. La question qui tue : comment se fait-il que des milliers de chrétiens se laissent prendre au jeu d’un spectacle si peu édifiant? Comment des hommes en arrivent-ils a se servir de l’Écriture pour assouvir leur convoitise de contrôle par des méthodes douteuses qui sautent aux yeux?

Finalement, qu’est-ce que l’Écriture dit réellement au sujet du baptême du Saint-Esprit? Il ne s’agit pas ici de remettre en question la puissance de Dieu qui, selon Son dessein, opère des miracles et des prodiges. Ce dont il est question c’est l’usage démesuré et trompeur de la puissance de Dieu à des fins de convoitise humaines et pécheresses.

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