Lettre de Paul aux Romains (Séance 79)

En 1 Corinthiens 2 : 9-11, l’apôtre Paul parle de la grâce de Dieu qui lui fut accordée pour accomplir sa part dans l’œuvre de Dieu. Voilà qui nous ramène à l’importance de l’humilité car dans les faits, l’humilité consiste à servir selon la part de grâce qui nous est accordée sans chercher à marcher dans une vocation qui n’est la nôtre. De plus, l’humilité consiste aussi à reconnaitre la vocation que Dieu accorde selon cette même grâce aux autres membres du Corps de Christ.

Si la grâce de Dieu ne connait pas de limite quant à la révélation de l’amour de Dieu en Jésus-Christ, elle ne se résume pas pour autant qu’à l’œuvre du salut. Dans sa lettre aux Romains, l’apôtre Paul nous traite de la grâce en tant que faveur (charisme) accordée de manière différente pour chaque membre du Corps de Christ. Autrement dit, ici la grâce est donnée dans la mesure qui convient à l’appel de chacun. Voilà pourquoi cette grâce est donnée dans les limites de la fonction qui nous incombe, sans plus.

« 3 Par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun de vous de n’avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun. 4 Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n’ont pas la même fonction, » Romains 12 : 3-4

En lisant attentivement ce texte, nous comprenons qu’en ce qui concerne les différentes fonctions, la grâce est davantage un « charisme » qui convient aux nécessités de l’appel que Dieu nous accorde. Ce n’est donc pas un principe d’égalité qui convient à la description des vocations dans l’Église mais un principe de complémentarité.

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