Ce qui qualifie le chrétien pour le service dans l’église locale ne relève pas d’abord de ses dons et son appel, fussent-ils de la plus haute nécessité pour l’avancement de l’œuvre de Dieu. Ses compétences, ses connaissances seront sans valeur si celui qui se croit appelé n’est pas brisé. Non pas seulement brisé par les épreuves douloureuses de sa vie, mais brisé par l’amour et la grâce de Dieu qui l’appelle malgré son cœur tortueux.
Ce n’est pas parce que nous sommes assurément compétents que Dieu nous adresse une sainte vocation mais parce qu’il nous a fait grâce pour toutes nos fautes. Or, celui dont le cœur n’est pas rempli de reconnaissance pour le pardon dont il est l’objet de la part de Dieu n’aura que ses compétences pour faire valoir l’évidence de son appel, d’où son échec.
C’est pourquoi lorsque la question des rôles dans l’église est adressée en Romains 12 : 3-8, l’apôtre ne commence pas par l’énumération des exigences et des compétences académiques qui s’y rattachent, mais par l’attitude du cœur qui s’élève d’abord au-dessus de toutes les autres nécessités : l’humilité.
« 3 Par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun de vous de n’avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun. »
On ne dira jamais assez à quel point l’unité des Saints dans l’église locale ne relève pas de la simple bonne intention mais de l’humilité qui, dans le cœur de tous et chacun, élèvent une sainte reconnaissance pour les vocations qui sont donnée à tous ceux qui forment le Corps de Christ.
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