Lettre de Paul aux Romains (Séance 66)

On ne marche pas avec Dieu selon ce qui nous paraît juste et ce même si notre démarche est inspirée des meilleures intentions du monde. Ce n’est pas non plus à l’homme de créer les conditions sur lesquelles reposent sa relation avec Dieu. Et en ce qui concerne l’acquisition du salut, c’est Dieu qui sauve le pécheur en vertu d’une justice qui est sienne.

C’est précisément ce problème de l’égarement du peuple Juif que l’apôtre Paul expose en Romain 10 : 2-3 lorsqu’il est dit :« Je leur rends le témoignage qu’ils ont du zèle pour Dieu, mais sans intelligence : 3 ne connaissant pas la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu. »

Ce peuple appelé de Dieu comme témoin privilégié de Dieu parmi les nations n’a pas connu la justice de Dieu et de fait, a établi sa propre justice. Ce qui est troublant dans cette affaire relève du fait que ce peuple, pourtant si près de Dieu, n’ait pas reconnu le Messie promis. Or, ce problème n’est pas seulement celui des juifs, c’est aussi le problème de tous les hommes qui refusant la justice de Dieu, préfère établir sa propre justice.

Ce n’est pas le zèle qui faisait défaut aux juifs du temps de Jésus. Ce peuple profondément attaché à la rigueur de la Loi mosaïque croyait en recevoir un bénéfice salutaire, mais hélas nous dit Paul, c’est précisément ce zèle qui les rendit aveugle à la justice de Dieu.

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