Lorsque l’apôtre Paul exprime la tristesse et le chagrin extrême qu’il éprouve à l’idée que des gens de sa famille et son peuple ne soient pas sauvé en Romain 9, il transforme cette peine en intercession au chapitre 10 en disant : « Frères, le vœu de mon cœur et ma prière à Dieu pour eux, c’est qu’ils soient sauvés. » Romains 10 : 1
Si donc Paul doit prier pour le salut des Juifs qui appartiennent aux grandes alliances d’Israël, c’est donc que le salut ne provient pas de cette appartenance.
Voilà que cette affaire soulève une question embarrassante : Comment se fait-il que tous les juifs, issus d’un peuple mis à part par Dieu pour y faire naitre le Messie, un peuple héritier des promesses faites à Abraham, un peuple observateur de la Loi de Moise, ne soit pas automatiquement sauvé? Leur mise à part pour cette grande œuvre de Dieu ne devrait-elle pas suffire à les rendre tous éligible au salut?
Or, puisqu’il y a là une question embarrassante, l’apôtre Paul y répond en Romains 9 en reformulant l’idée de la façon suivante : Comment devient-on un vrai fils d’Abraham, un héritier des promesses du salut? – Suffit-il de faire partie de la descendance physique et nationale du patriarche?- Doit-on porter en son corps la marque de l’Alliance par la circoncision? – Doit-on suivre scrupuleusement les rudiments de la Loi mosaïque?- Faut-il observer les sabbats et les fêtes et les traditions du judaïsme?
La réponse de l’apôtre commence par ces mots : « 6 Ce n’est point à dire que la parole de Dieu soit restée sans effet. Car tous ceux qui descendent d’Israël ne sont pas Israël, 7 et, pour être la postérité d’Abraham, ils ne sont pas tous ses enfants; mais il est dit: En Isaac sera nommée pour toi une postérité, 8 c’est-à-dire que ce ne sont pas les enfants de la chair qui sont enfants de Dieu, mais que ce sont les enfants de la promesse qui sont regardés comme la postérité. » Rom 9 : 6-8
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