Le message de l’Évangile est non seulement un message de salut mais tout à la fois un message qui transforme des vies. La maitrise des concepts théologiques qui permet d’instruire et former des disciples ne peut échapper à la nécessité des fruits qu’elle est supposée produire en bout de ligne. Or, ce fruit ne se mesure pas par l’étalement des savoirs théologiques mais par la capacité à supporter les faiblesses de ceux qui manquent de maturité.
Autrement, c’est de la diarrhée verbale qui ne vaut guère mieux que les astucieux échanges des docteurs de la Loi, ceux-là mêmes qui du haut de leur érudition, ont souhaité la condamnation de Jésus. Si instruits étaient-ils de la saine connaissance du Dieu d’Israël, que cette connaissance n’a produit autre chose que complaisance et mépris à l’égard du faible.
Or cela, je ne le dis pas aux autres, c’est à moi que je le dis car le plus grand défi qui se pose à moi n’est pas de réussir à bien livrer le contenu d’une prédication le dimanche, le vrai défi est de me garder conscient de la responsabilité qu’implique chaque parole qui sort de ma bouche. Le message de l’Évangile m’engage à soutenir et supporter les faiblesses des plus faibles au milieu de nous.
« 1 Nous qui sommes forts, nous devons supporter les faiblesses de ceux qui ne le sont pas, et ne pas nous complaire en nous-mêmes. 2 Que chacun de nous complaise au prochain pour ce qui est bien en vue de l’édification. 3 Car Christ ne s’est point complu en lui-même, mais, selon qu’il est écrit : Les outrages de ceux qui t’insultent sont tombés sur moi. » Rom 15 : 1-3
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