Lettre de Paul aux Romains (82)

L’amour est comme une rivière qui reçoit en amont autant qu’elle donne en aval. Mais le jour où elle dresse un barrage pour préserver ses eaux par crainte d’en manquer, elle cesse d’être porteuse de vie, puis elle meurt asphyxiée par ses eaux stagnantes, qui l’étouffent.

Désormais, ses eaux débordantes ravagent et détruisent ses berges par l’afflux de ses boues malodorantes dont on se tient loin. Qu’elle est triste la rivière sur laquelle plus personne ne vogue et aux abords de laquelle on ne s’y repose plus et qui n’attirent plus ceux qui aimaient jadis s’y retrouver!

Si ta rivière ne laisse plus couler en son lit que des effluves d’amertumes et qu’autour de toi n’est qu’un grand vide, alors, brise le barrage et libère les eaux empoisonnées. Tu verras la vie revenir avec ses couleurs et ses odeurs de joies qui jadis faisaient ton bonheur.

Pour être aimer en cette vie, il faut savoir aimer.

« Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur; attachez-vous fortement au bien. Par amour fraternel, soyez pleins d’affection les uns pour les autres; par honneur, usez de prévenances réciproques. » (Rom 12 : 9-10)

Facebooktwittermail
rss

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.