Une Église intimidée
Le monde de l’immédiateté
Les valeurs postmodernes conduisent l’homme à vivre sa vie dans l’immédiateté. C’est l’homme qui ne croit plus en Dieu et ni en l’homme et qui donc, s’idolâtre lui-même par le biais de ses nombreuses compulsions narcissiques. Puisque le futur n’est plus synonyme d’un monde meilleur et que le passé est vu comme méprisable, l’homme d’aujourd’hui veut jouir de sa vie maintenant et totalement.
Dans un monde postmoderne dopé au scientisme de la théorie de l’évolution des espèces, l’être humain cesse d’être un individu précieux pour n’être rien de plus qu’un numéro, un cas, un genre. Il est déshumanisé et remis au rang de l’animalité qui fait sienne la culture de la mort. Étant redevenu animal on peut le dévaluer: le modifier, l’avorter, l’euthanasier, voire même le “botoxer” selon le goût du jour. C’est alors que l’homme redevenu animal traite ses semblables comme il traite les animaux, c’est à dire, comme un bien de consommation, ou, un simple objet jetable après usage.
Mais qu’en est-il de l’Église de Jésus-Christ dans cette joute funeste? Arrive-t-elle à rejoindre les hommes de ce monde sans espoir avec le puissant message de l’Évangile ou est-elle affaiblie par l’intégration des valeurs qui déjà perdent ce monde?
Réal Gaudreault
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