Divers évènements de l’actualité ont récemment soulevé la problématique de la « culture du viol » dans nos sociétés. Comme bien d’autres problèmes qui remontent à la nuit des temps, on croyait bien que l’évolution des droits et du respect en matière d’égalité entre les hommes et les femmes allait venir à bout de ce genre de dérèglement. Maintenant que nos États modernes ont mis en place des législations beaucoup plus sévères en matière de harcèlement sexuel, comment se fait-il qu’on n’arrive toujours pas à dompter l’appétit sexuel fiévreux des grands déviants?
Perte de cohésion sociale
Bien que l’homme soit naturellement un être sexué, cela ne veut pas dire qu’il est incapable de maitriser ses pulsions. À moins que ses pulsions soient stimulées et nourries de telle sorte qu’elles en viennent à prendre le contrôle de sa personne. Alors, comment se fait-il que dans le débat actuel sur la culture du viol, personne ne remette en question le rôle néfaste de la pornographie qui agit comme un hyperstimulant sexuel? Ce stimulant gratuit et libre d’accès se trouve à quelques « CLICS » de tout un chacun.
Y a-t-il un lien entre les débordements qui sont actuellement dénoncés et la pornographie? Par débordements, notons le comportement de certains hommes qui abusent des pouvoirs que leur confère leur fonction pour obtenir des faveurs sexuelles. Et que dire de l’hypersexualisation qui non seulement est gratifié à travers médias, le cinéma et la musique Pop, mais qui plus est, est devenue un mode d’expression individuel pour monsieur et madame tout le monde. Dans un monde où l’on accepte que le sexe soit partout, comment en vient-on à se plaindre de ses effets destructeurs?
Par exemple…
Le jour où le Gouvernement canadien légalisera l’usage du cannabis, sera-t-il cohérent de nous plaindre de ses effets nuisibles sur la santé et la société sans remettre en question sa légalisation? Un autre exemple : les directions d’écoles travaillent très fort pour contrer toutes les formes d’intimidation et de harcèlement parmi nos jeunes. Et tous, nous appuyons ce genre de démarche. Mais à fois, nous approuvons des humoristes qui, au nom de la liberté d’expression, exploitent l’humour à des fins d’intimidation et de moquerie. Plusieurs d’entre eux sont la matrice nourricière de l’intimidation et du harcèlement ici au Québec. N’est-il pas évident que les humoristes exercent une influence énorme auprès des jeunes qui les prennent pour modèles? Alors, pourquoi cherche-t-on des solutions à l’intimidation sans mettre en cause le rôle des humoristes?
Des statistiques alarmantes
Plusieurs études tendent à démontrer le caractère néfaste de la pornographie chez les jeunes et sur la société en général[1]. Dans un article du Huffington-Post de 2013, on rapporte que la situation est dramatique : « Il faut cesser de jouer à l’autruche et regarder la réalité en face. La pornographie fait de sérieux ravages auprès de nos enfants. Les chiffres sont clairs, la pornographie via l’internet est visionnée par les jeunes dès l’âge de 8 à 10 ans et demeure leur principale source d’éducation et de formation sexuelle.[2] » Plus loin dans le même article on ajoute, toujours en parlant de nos enfants qu’« ils auront assistés à des scènes de bestialité, de viols ou de sadomasochisme qui auront pour effet d’anéantir d’un seul coup d’œil, toutes traces d’innocence, en les confrontant à la dure réalité du monde des adultes, celui régit par le sexe. »
Mesdames les féministes, où êtes-vous?
Dans le débat entourant la dénonciation de la culture du viol, je n’ai pas entendu le moindre intervenant(e), qu’il soit journaliste, sociologue, psychologue, voire même féministe dénoncer ce qui est probablement l’une des matrices nourricières les plus importantes des comportements sexuels déviants dans sociétés modernes, c’est-à-dire, la pornographie. Comment se fait-il que personne ne semble y voir l’une des principales causes du trouble social qui affecte les femmes?
Réal Gaudreault
[1] http://pilule.telequebec.tv/occurrence.aspx?id=1170
[2] http://www.huffingtonpost.fr/tina-karr/pornographie-ravages-et-dependances-chez-les-jeunes-1ere-parti/
Je ne soutiens pas la pornographie et cela devrait être bannie, mais que dire de tous les viols qui ont lieux pendant les guerres. Est-ce à cause de la pornographie ou la nature même de l’homme?
Dans les livres de Moïse Dieu parle déjà de toutes sortes de déviances sexuelles. La pornographie en était-il la cause?
De plus, cette industrie est soutenue autant par des femmes que des hommes. Les femmes sont donc complices de mal fait à leur semblable.
Le cœur de l’homme est pervers (et méchant). C’est à cause de cette perversité que cette industrie à pris naissance tout comme les bars de danseuses nues, les escortes, la prostitution, l’adultère, les viols de femmes et d’enfants, etc.
Cette perversité s’exprime sous différentes formes pour chacun d’entre nous peu importe qui nous sommes, car nous sommes tous pécheurs.
N’est-ce pas pour cela que David a dit suite à ses péchés d’adultère et de meurtre :
Psaumes 51.10
O Dieu! crée en moi un cœur pur,
Renouvelle en moi un esprit bien disposé.
On évite de mettre le doigt sur la cause car nous sommes fort probablement dépendant de cette dernière.
Sans contredire le commentaire précédent, car effectivement, le viol est apparu probablement au même moment que genèse 3. La culture du viol est différente que les actes pervers passés.
À la différents du passé, le viol ou d’autres déviations sexuelles d’aujourd’hui sont devenus banales avec l’aide des réseaux sociaux pornographiques. Jamais, il me semble, dans l’histoire humaine, la pornographie n’a été autant consommé par des enfants.
Les plate-formes de porno amateurs sur le web sont devenus des fenêtres d’expression citoyenne où tous est permis. Une des seules barrières encore présente est la pédophilie. Mais je prédis un assouplissement des moeurs très rapidement. Je peux très bien imaginer les actes pédophiles acceptés d’ici 50 ans.
La pornographie nourrit le désabusement aussi. Je me souviens avoir écouté une émissions à radio canada qui stipulait une etudes qui faisait une corrélation entre les suicides des jeunes adultes et le moment où ils ont commencé à consommer de la porno et par ricochet débuté leur vie sexuelle. L’étude révélait qu’il y avait une plus forte tendance au suicide chez les jeunes lorsqu’il avait débuté leur vie sexuelle tôt.
Je n’ai pas mes sources pour appuyer ce que je viens de dire. Toutefois, il est évident que la sexualisation des jeunes débutent plus tôt qu’autrefois. Bien que les moeurs chez la nouvelle generation change. Je me pose alors ces questions bien raisonnables: en quoi est-ce utile de débuter sa vie sexuelle tôt dans l’enfance ? Pourquoi tant d’empressement? Le coeur de l’homme est tordu tel que nous n’avons pas pas encore terminé de nous “épater”.
Ce que je trouve le plus difficile dans ce désastre humain, c’est l’impact caché sur les hommes dans nos églises. Cette dépendance socialement acceptable mais honteuse et caché dans nos eglises tue l’âme de nos églises. C’est un cancer généralisé qui gruge tranquillement.