Christianisme et postmodernité (Capsule 25)

Le 20e siècle, l’ère du chaos

Le 20e siècle avait pourtant bien commencé. Le génie inventif de l’homme et les nombreux Progrès qui en découlaient se présentaient comme l’alternative garante d’un monde meilleur. Certes un monde à venir meilleur mais sans Dieu où l’homme triompherait de lui-même et de sa bêtise meurtrière des siècles passés. Puis, le génocide Arméniens de 1914 et ses 1,5 millions de morts, suivie de la Première Guerre Mondiale et ses 9 millions de mort jettent l’effroi sur ce qui allait faire du 20e siècle le siècle le plus meurtrier de l’histoire de l’homme.

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4 Comments

  1. Tableau bien dramatique que vous décrivez Réal…et pourtant réel !
    Plus qu’un passé révolu, ces moments forts de l’histoire récente (pas si reculé quand on y pense), parle de nos sociétés voire de nous-mêmes (individuellement). «L’homme est un loup pour l’homme», que vous citez deux fois plutôt qu’une, rend très bien cette idée. Qui plus est, c’est cette pensée -si je me souviens bien- qui m’a la première fois vigoureusement interpellé alors que j’étais jeune ado. Je ne l’ai jamais oublié car elle parle tellement de ce que nous (et je) suis. Surtout quand le pouvoir s’approche des chefs, Jésus déclare : «Vous savez que les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands les asservissent.» Math.20
    Il y a cet adage souvent cité en politique moderne : «Le pouvoir tend à corrompre et le pouvoir absolu corrompt absolument.» J.E.E.Acton
    Votre exposé est une exhortation à ne pas se croire si loin de la barbarie de cette période. Du moins, si nous ne nous attachons pas aux instructions de Christ, nous n’y échapperons pas. L’indolence nous guette. C’est un peu ce que vous rappelez lorsque vous avertissez (au sujet de l’ambiance postmoderne) qu’alors où le «citoyen ordinaire» vivait dans une effervescence suite aux découvertes qui faisait profiter des avantages de la technologie d’avant-guerre : «on –vous ou moi- aurait été pris d’un enthousiasme» jusqu‘à ce que…
    Cette tranche de l’histoire (chaos de la guerre à grande échelle), comme vous le laisser entendre, n’est que le début d’une période qui conduira inéluctablement l’humanité à sa perte (un titanic à la dérive…). Plusieurs de nos congénères ne veulent surtout pas entendre ce genre de constats préférant se retirer dans leur ʺpetite vie tranquilleʺ; le métro-boulot-dodo leur convient très bien. À une époque où confortablement installé dans notre style de vie, bien affairé (voire perdu) dans nos ambitions mais surtout, insidieusement tirés par nos insécurités matérielles de toutes natures. Ces questionnements dont vous faites états, sont bien éloignés des préoccupations de la majorité d’entre nous.
    Comme vous faites bien de le mentionner, ces moments de l’histoire nous apprenne sur nous-mêmes (et ce qui s’en vient). Notre conception du monde mais surtout (lorsqu’on s’examine honnêtement; ce qui n’est pas un exercice facile j’en conviens), nous constatons comment l’histoire se répète et que cette impression que nous avons tous (en particulier, nos contemporains d’Amérique), de vivre un moment de tranquillité relative… pave un avenir encore plus dramatique.
    Sans nécessairement parler de guerre nucléarisée, c’est davantage en s’aliénant subtilement les peuples et dont fait déjà usage les stratèges de haut niveau, qu’on nous convainc du bien fondé de gestes et de décisions terrifiantes (parfois extrêmement dommageables au plan humanitaire; par ailleurs, les Assange, Snowden et autres sonneurs d’alertes –que l’on soit en accord ou pas- ont levés le jour sur ces pratiques d’État outrageantes). Mon texte, comme votre propos passeront inaperçus probablement pour la plupart. Nous pouvons compatir (dans une certaine mesure) avec nos semblables de vouloir se soustraire de réfléchir à tous ces sujets qui alourdissent notre quotidien…
    Je supplie notre Dieu, de me communiquer (et au peuple chrétien) cette conscience de la réalité historique dans laquelle nous sommes. Des signes (par l’Esprit qui conduit dans toute la vérité Jean 16) qui m’avertiront des dangers du «siècle présent», aveuglé par mes soucis quotidiens.
    C’est une ère où nous sommes étourdis pas un rythme effréné …mais à quel prix !
    Cela m’amène à réfléchir sur ce que je suis en train de faire en sacrifiant du temps précieux dans mes relations (à commencer avec celle que j’entretiens avec mon Seigneur, puis mon épouse, mes enfants), mes priorités (quitte à accepter de vivre avec moins de revenus…ouf!), la qualité de mon style de vie ( quelle importance les gens ont-ils ; la communauté ʺdans une petite caseʺ?, la famille dans une autre ? ect.) OÙ EST MON CŒUR !?
    Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. Rom 12

    • Cher Claude, votre texte est sublimement bon car il met en évidence les faux fuyants qui occupent les hommes de notre génération, les chrétiens y compris. Merci encore.

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