Apprendre Christ (Éph 4 : 11-24)

Lorsque l’apôtre Paul adresse aux chrétiens d’Éphèse ses directives sur la place  des vocations dans l’église, il n’insiste pas tant sur la performance individuel de chacun mais sur un but primordiale qui est : Christ. Au verset 12 il affirme que les dons sont donnés : « pour le perfectionnement des saints en vue de l’œuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ » Ceux qui sont appelés à exercer ces vocations doivent se mettre au service du « perfectionnement des saints ». Il ne s’agit ici d’une carrière à réussir pour soi-même mais bien d’un don de soi pour l’avantage et « l’édification du Corps de Christ.  Dimanche 18 août 2019

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1 Comment

  1. Encore une fois, je m’accorde très exactement avec ce que vous partagez M Gaudreault. Une fois de plus, une instruction…que dis-je…une parole d’édification qui rassure mon âme et qui la berce par l’Esprit du majestueux Seigneur que nous adorons à plein gosier.
    Lorsque vous dites que le «connaître» n’est pas de «savoir des choses sur Lui», je renchérirais en précisant que le «connaître»,prend le sens de le rencontrer intimement. Le même idiome utiliser pour Adam qui a «connu» (trans. ginosko) Ève, s’applique ici. C’est bien connu, beaucoup des termes utiliser par les messagers bibliques, ont cette connotation d’une relation très intime avec notre Maître. Bien entendu, faut-il le préciser, cela réfère à l’intensité qui caractérise (idéalement) nos rapports avec ce Papa céleste. «Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ.» Jean 17 Voilà qui disqualifie les «connaissances académiques» alors que nous sommes en chemin à ses côtés faisant naître un amour authentique pour notre Sauveur.
    Je retiens aussi de votre propos sur le fameux «pardon» réclamé à tord et à travers par nos contemporains, ce que j’appelle «le pardon thérapeutique»; qui n’a rien à voir avec le pardon enseigné en Mathieu 18. Je crois qu’encore une fois, on fait dire à l’Écriture (probablement nourri par quelqu’approches psychologiques) ce qui n’est pas enseigné. Ce qui est pourtant clairement dit, c’est que pour qu’un pardon soit effectif, il faut un offensé et un offenseur. Ce que dont vous avez témoigné au sujet d’une certaine communauté africaine. S’il est impossible de faire rencontrer ces deux personnes, il n’y aucun pardon possible (surtout si l’offenseur refuse d’entendre). L’offensé a toutefois l’option de s’en remettre à son Dieu en lui laissant à Lui de juger de toutes choses (et en réclamant de le délivrer de tout mauvais sentiment envers son offenseur). L’offensé est invité à prier pour lui, qu’il vienne à la lumière. Toute autre interprétation m’apparait une distorsion. La pire situation, c’est l’offenseur qui se déclare l’offensé…tout cela à cause de ses raisonnements humains.
    Ceci dit, j’ai beaucoup apprécié (parce que cela rejoint ce que j’en avais compris et vous me conforter dans cette perspective), c’est de déclarer «païen» l’offenseur non repentant non dans une posture de mépris envers lui, mais en le considérant comme quelqu’un qui n’a pas «connu» son Seigneur : un malheureux infidèle. Merci de nous rappeler ces enseignements précieux M Gaudreault.

    Que l’Esprit renouvelle (“reformate”) ma piètre intelligence spirituelle (discernement de ses vérités). Amen!

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